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PREAVIS DE GREVE DE L’UNTM Les comités des DAF, DRH, CPS, DFM non partants

La coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM, de la Primature et des départements ministériels, déplore des incohérences dans le préavis de grève de 72 heures de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm).  Par conséquent, elle se désolidarise du mot d’ordre de grève et demande à ses militants de travailler normalement pendant la période de grève de la centrale. 

 

L’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) a déposé sur la table du Gouvernement, le lundi  2 novembre 2020, un préavis de grève de 72 heures allant du 18 au 20 novembre prochain. Le cahier de charge de la centrale comporte plusieurs revendications.

Si le secrétaire général de la centrale, Yacouba Katilé,  juge que  l’exigence de l’Untm est d’établir l’égalité de chances et de rémunération à travail de valeur égale à travers des grilles unique par catégorie, la coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM, de la Primature et des départements ministériels n’est d’accord avec toutes les revendications de la centrale.

Dans un communiqué, la coordination a formulé des réserves sur les points du préavis de grève de 72 heures de la centrale historique (UNTM). Il s’agit du point concernant  l’arrêt des activités de l’Office centrale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (OCLEI). « Sur ce point, l’assemblée générale reste convaincue que la lutte contre la corruption est un devoir syndical et par conséquent nous devrons prêter main forte à toutes les structures de contrôle et de vérification pour la déontologie, l’éthique et de notre engagement auprès des militants », précise le communiqué de la coordination.

Pour l’instauration et l’augmentation de la dotation budgétaire du Conseil économique, social et culturel, la coordination trouve inopportune toute demande d’augmentation du budget du Conseil  en raison de ses résultats peu probants.

Par rapport à une large participation au Conseil national de transition, la coordination est claire. « Pour l’assemblée générale la part belle de représentation au sein des membres du Conseil national de transition doit revenir aux vrais acteurs de l’avènement de la quatrième république pour éviter l’échec de la refondation du Mali », renchérit le communiqué.

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