Suite au préavis de grève de soixante-douze (72) heures de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), la Coordination des Comités Syndicaux des DAF, des DRH, des CPS, des DFM, de la primature et des Départements ministériels ayant constaté des incohérences se désolidarise du mot d’ordre de grève et demande à ses militants de travailler normalement.
En effet, la Coordination des comités syndicaux, membres de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), vient de formuler des réserves sur certains points du préavis de grève de soixante-douze (72) heures de la centrale historique (UNTM).
Ainsi, à travers le communiqué et concernant le point de l’arrêt des activités de l’Office Central de Lutte contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite (OCLEI), le Coordination des Comités Syndicaux estime : «la lutte contre la corruption est un devoir syndical et par conséquent la centrale syndicale et l’ensemble des syndicats devront apporter main forte à toutes les structures de contrôle et de vérification pour la déontologie, l’éthique et notre engagement auprès des militants».
Parlant de l’instauration et de l’augmentation de la dotation budgétaire du Conseil Économique, Social et Culturel (CESC) la coordination trouve également ces points inopportuns.
Quant à la participation au Conseil National de Transition (CNT), le communiqué précise aussi : «la part belle de représentation au sein des membres du Conseil National de Transition doit revenir aux vrais acteurs de l’avènement de la quatrième République pour éviter l’échec de refondation du Mali».
« Ainsi, dit le communiqué, à la lumière de toutes ces incohérences constatées dans le préavis de grève de la centrale historique des 18, 19 et 20 novembre, l’Assemblée générale des Comités Syndicaux des Directions Administratives et Financières (DAF) des Directions des Ressources Humaines (DRH), des Cellules de Planification et de Statistique (CPS) et des Directeurs des Finances et du (…)
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Par Abdoul Karim SANOGO
NOUVEL HORIZON
