Le monde de la médecine est en deuil depuis le jeudi dernier avec la disparition de Sidi Yaya Simaga, professeur en santé publique, ancien chef du département d’enseignement et de recherche en santé. Il est mort à l’âge de 79 ans des suites d’une maladie. Il repose désormais au cimetière de Lafiabougou.
Né le 1er décembre 1941 à Ségou, le Pr Simaga fit ses études primaires de 1949 à 1955 à l’école régionale de Ségou où il fut admis au CEP et au concours de bourse. De 1955 à 1959, il fréquenta le Cours normal de Sévaré où il obtint le brevet élémentaire. En 1963, Sidi Yaya Simaga décrocha au lycée Askia Mohamed le baccalauréat 1ère et 2ème parties. Après, il se rendra à Dakar au Sénégal pour poursuivre ses études supérieures à la Faculté de médecine.
Ainsi de 1963 à 1973, il parvint à décrocher un doctorat d’Etat en médecine. Ce n’est pas tout, en 1974, Sidi Yaya Simaga fut diplômé de santé publique de l’école nationale de santé publique de Rennes et diplômé de médecine préventive, hygiène et santé publique à la Faculté de médecine de Rennes (France). C’est en 1980 qu’il fut son admission à Paris au concours d’agrégation en santé publique.
Il faut noter que le Pr Sidi Yaya Simaga fut membre du personnel d’encadrement du CAMES (jury des concours d’agrégation). Comme fonctions, il fut durant 3 ans médecin chef de la circonscription médicale de Sikasso avant d’être médecin chef de la circonscription médicale de Kati puis de Bamako et directeur régional de la santé du District de Bamako. Il est promu en 1980 chef du département santé communautaire de l’Institut national de recherche en santé publique. Il y exerça pendant 2 ans. Ensuite, il sera de 1982 à1992 détaché à la direction nationale de la santé publique avant de devenir directeur de l’école secondaire de la santé jusqu’à 1999. C’est à cette date qu’il sera décoré chevalier de l’Ordre du mérite de la santé.
Chef de département d’enseignement et de recherche en santé publique à la Faculté de médecine de Bamako durant plusieurs années, Pr Sidi Yaya Simaga a pris sa retraite en 2006.
Fatoumata NAPHO
Source : L’ESSOR