Le félin naturalisé – en position d’attaque, gueule ouverte – était en vente pour 5.995 euros sur un portail de vente d’objets d’occasion, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Or, il appartient à “une espèce hautement protégée par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES)”, ont conclu les agents du Service de protection de la nature (Seprona) de la Garde civile de Barcelone.
La vendeuse, domiciliée en Catalogne (nord-est), a plaidé que son défunt beau-père avait chassé ce lion en Namibie dans les années 90 puis avait conservé le cadavre naturalisé de l’animal dans un débarras.
Soupçonnée de “détention et commerce d’espèces protégées”, elle risque à présent une condamnation pour un présumé “délit contre la faune”.
Quant au lion naturalisé, il a été confié au Musée des Sciences naturelles de Barcelone.
“Il s’agit de faire prendre conscience aux gens qu’on ne peut pas aller chasser dans un autre pays un animal d’une espèce protégée, l’importer de manière illégale, puis finalement tenter d’en tirer profit en le mettant en vente”, a dit l’un des agents du Seprona, Miguel Diaz, joint au téléphone par l’AFP.
Son service a également saisi cette année un crocodile du Nil naturalisé mis en vente sur internet.
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), les populations de lions, rhinocéros et guépards ont chuté de plus de 90% au cours du siècle dernier.
Avec AFP
VOA Afrique