Suite aux multiples sanctions infligées au Mali par la CEDEAO et la communauté Internationale, depuis le 9 janvier, le mouvement » Sauvons le Mali-Do Kèra » a organisé, hier mardi, une marche pacifique, du Monument de l’Indépendance à la Bourse du Travail. L’objectif était d’inviter les autorités de la Transition à élaborer un chronogramme électoral réaliste en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Selon les membres du mouvement, ces sanctions sont dues à l’incapacité des autorités de la transition, depuis le second coup d’état intervenu en mai 2021, à respecter leurs engagements vis-à-vis du peuple malien et de la communauté internationale, afin d’organiser les élections ou fournir un chronogramme réaliste, consensuel, pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. » A cet effet, la CEDEAO et l’UEMOA ont imposé des sanctions économiques et financières au Mali, le 9 Janvier « , ont-ils rappelé.
Pour les leaders de ce mouvement, ces sanctions ont des impacts sur la vie de beaucoup de Maliens et sur nos opérateurs économiques, en particulier, qui ont vu leurs marchandises bloquées dans les différents ports de la sous-région. » La conjoncture mondiale, marquée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, vient d’aggraver une situation déjà précaire. », ont-ils déploré.
Ainsi, l’initiative » Sauvons le Mali, Do Kèra » demande aux autorités de mesurer la gravité de la situation et de chercher des solutions pour la levée immédiate des sanctions économiques et financières sur notre pays, de faire adopter un chronogramme consensuel avec l’ensemble des acteurs sociopolitiques du pays, sans exclusion, pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel, à travers des élections libres et transparentes, afin de remettre le pouvoir aux civils. » Pour faire face aux urgences et sortir de cette crise, il est plus que nécessaire de rassembler les Maliens autour de notre patrie commune, le Mali, et bannir l’exclusion et les invectives stériles qui ne feront que creuser davantage le fossé de la division entre les fils de ce pays « .
Abdoul DEMBELE
Source: L’Indépendant