L’Association turque » Universal Islamic Cultural Trust » (U.I.C.T) a procédé le lundi dernier, à la pose de la première pierre à Faladié d’un complexe culturel destiné à l’apprentissage du Coran. D’un coût global de 650 millions de FCF, la réception du bâtiment est prévue dans un an.
C’est le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Diallo qui a présidé le lancement des travaux. C’était en présence de l’ambassadeur de la Turquie au Mali, Kemal Kaygisiz, du président du haut conseil islamique, Mahmoud Dicko et des responsables de l’association « Universal Islamic Cultural Trust « .
Ce complexe culturel d’une capacité de 150 élèves aura, pour vocation, de former des enfants âgés de 12 à 17 ans à l’éducation islamique et à l’initiation de la lecture du Coran.
S’agissant du bâtiment, il sera composé de trois niveaux. On y trouvera notamment des lieux de culte, un dortoir, une salle de lecture, un logement pour le directeur et une salle d’abattage de bœufs.
Le représentant de l’U.I.C.T en Turquie, Cheick Ridevan Unac, s’est réjoui de la franche collaboration du peuple et des autorités maliennes qui n’ont ménagé aucun effort pour que ce projet puisse voir le jour. A cet effet, il a remercié particulièrement Mme Lala Aicha Ascofaré qui a mis une parcelle à la disposition de l’association pour la construction de ce complexe.
Le parrain de ce projet, Ismael A. Kala, un homme d’affaires sud-africain et le président du haut conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, ont tous exprimé le bien-fondé de cette initiative.
Pour sa part, l’Ambassadeur de la Turquie au Mali, Kemal Kaygisiz, s’est dit satisfait de l’excellence des relations entre nos deux pays dont ce projet est un témoignage éloquent. De son côté, le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Tierno Diallo, a rappelé les liens historiques qui unissent nos deux pays. « Les deux pays sont issus de grands empires et pratiquent un islam tolérant » a soutenu le ministre Diallo.
Il a surtout formulé le vœu que ce complexe soit un cadre idéal de formation des jeunes talibés communément appelés enfants de la rue.
Il faut rappeler que l’UICT est présente dans plusieurs pays à travers le monde. Quant au Mali, elle est représentée depuis 2007. Outre ce centre de Bamako, les responsables de cette association vont mettre le cap sur la Guinée et le Sénégal pour des projets similaires.
Kassoum THERA
SOURCE: L’Indépendant
