En plus des 14 centres de contrôle technique des véhicules qui existent sur le territoire national, un autre point verra bientôt le jour sur la rive gauche du district de Bamako. Ce qui portera à deux les lieux de contrôle technique dans la ville des trois caïmans. L’annonce en a été faite le lundi 2 février, au cours d’une conférence de presse tenue au siège de Mali Technic System (MTS) à Sogoniko.
D’entrée de jeu, la conférencière a souligné que sa structure a reçu récemment la visite de la Commission des Transports de l’Assemblée nationale, venue s’enquérir des conditions de travail. « Sur place, la Commission a eu à faire des propositions pour qu’on puisse gérer la longue file d’attente des automobilistes qui viennent pour leur contrôle. Ensemble, nous avons pu trouver une solution intermédiaire » a indiqué Mme Touré.
A l’en croire, ces longues files d’attente se font généralement en début d’année et s’expliquent aussi par le fait que certains automobilistes essayent souvent de contourner le rang avec l’appui des coxeurs en créant le désordre.
Pour faire face à ce flux, Mme Touré de révéler que sa structure s’est inscrite dans une dynamique de modernisation de ses appareils et compte, dans les jours ou mois à venir, ouvrir un second centre de contrôle technique dans le district de Bamako. « Aujourd’hui, nous avons 14 centres au Mali dont un à Bamako. Cependant, c’est dans la capitale nous avons une moyenne de 517 véhicules par jour. C’est pourquoi nous avons songé à ouvrir un second centre. Nous avons commandé des matériels modernes pour cela et nous sommes en train de chercher un emplacement idéal pour installer ces matériels » a souligné Mme Touré Adam Diawara.
S’agissant des prix de contrôle, elle a rappelé que contrairement à certaines informations distillées dans la presse, ils n’ont pas changé. Cependant, la conférencière n’a pas caché son vœu de voir ces prix à la hausse.
« Le contrôle technique d’un véhicule se fait à 7 500 FCFA. Sur ce montant, 5 000 FCFA vont dans nos caisses et les 2 500 dans les comptes de l’ANASER. Ce prix a été institué par les autorités depuis 1996. Depuis lors, il n’a pas changé tandis que les charges ne font qu’augmenter. Nous ne cesserons de le dire, de 1996 à nos jours, les prix de presque tous les produits et services ont augmenté sauf ceux de MTS. Et si on évoque l’éventualité d’une hausse, on trouve toujours un argument pour surseoir à ce projet » a poursuivi Mme Touré Adam Diawara.
Quant au responsable financier B. Kassé, il a regretté que se soit les agents de MTS et non de l’ANASER qui font la retenue des 2 500 FCFA à MTS.
« On aurait souhaité que l’ANASER nous aide dans ce sens, car c’est une charge supplémentaire pour les agents de notre service qui font ce travail à leur place » a indiqué M. Kassé.
Pour le responsable syndical, Bakary Diarra, s’est félicité du climat serein qui existe maintenant entre la direction et le personnel. Selon lui, l’atmosphère a été en un moment tendue entre le personnel et la direction.
» Maintenant tout est rentré dans l’ordre » a rassuré M.Diarra
Pour finir, la gérante adjointe a exprimé son souhait d’avoir fréquemment des rencontres avec les services techniques de l’Etat pour trouver les solutions aux problèmes soulevés.
K.THERA
Source: L’Indépendant