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Pour « de vol qualifié et de détention illégale d’arme à feu » : Moussa Sissoko et Stapha Diakité dit Yoll condamnés à « réclusion à perpétuité »

Après s’être munis d’arme à feu, ils ont braqué un tailleur avant de prendre la poudre d’escampette avec son téléphone portable et sa motocyclette. Les deux hommes ont été finalement appréhendés par la police, puis conduits devant les juges de la cour d’Assises de Bamako  qui leur ont  infligé la réclusion à perpétuité, ce mardi 24 août.

Tous jeunes, ils n’hésitaient pas à prendre des armes contre les autres pour la réussite de leurs « sales » opérations. S’agissant de Moussa B. Sissoko né vers 1997 à Bamako et domicilié à Sabalibougou, un quartier de la capitale malienne. Il est célibataire et  sans profession. Au sujet du nommé Stapha Diakité dit Yoll, aucun renseignement n’a jusque-là été retrouvé par la police. Selon l’arrêt de la cour que nous détenons, les faits réprimandés aux inculpés remontent à 2019.Dans la nuit du 26 au 27 octobre 2019, précisément aux environs de 02h du matin, Moussa Niang, un tailleur de son état, a été victime d’un braquage jusque dans son lieu de travail. Il s’agissait de la combine tendue contre lui par Moussa Sissoko et Stapha Diakité dit Yoll. Aux environs de l’heure ci-dessus mentionnée, les deux braqueurs ont surpris le tailleur Moussa Niang pendant qu’il fermait son atelier de couture sis à Daoudabougou, un quartier de Bamako. Comme mentionné dans l’arrêt de la cour, les deux braqueurs sont arrivés dans l’atelier du tailleur Niang sur une motocyclette. « Juste après leur arrivée,  Moussa Sissoko et  Stapha  Diakité dit Yoll ont menacé Moussa Niang(le tailleur) avec une arme à feu. Ils lui (tailleur) ont demandé son téléphone portable et sa motocyclette. Ce dernier s’est plié à cette exigence en remettant son téléphone et sa moto aux deux braqueurs », lit-on dans l’arrêt. Quand ils ont obtenu ce qu’ils enviaient, les deux individus s’en sont finalement retirés sans une aucune difficulté, au moment des faits (dans la nuit du 26 au 27 octobre aux environs de 02h du matin). Et puisque la victime (tailleur) tenait à son engin, elle finira par informer le commissariat de police du 4ème Arrondissement de Bamako. Comme écrit dans l’arrêt de la cour, les éléments de police ont, par la suite, mené des recherches ayant permis d’interpeller les fautifs : Moussa Sissoko et le sobriquet Yoll. Il ressort dans l’arrêt que l’inculpé Moussa B. Sissoko a reconnu les faits à lui reprochés sans ambages. Cela, tant à l’enquête préliminaire que devant le juge d’instruction. Un aveu qui amènera la justice à poursuivre les deux pour « vol qualifié et détention illégale d’arme à feu ».Ces infractions sont prévues et punies par les articles 252, 253,254 et 255 du code pénal malien, en plus des dispositions de  l’article 43 de la loi N°04-050 du 12 novembre 2004 régissant les armes et minutions en République du Mali. Sur le vol, le code pénal malien a été clair : « Toute personne qui soustrait frauduleusement une chose qui le ne lui appartient pas est coupable de vol ».Tout individu qui aura commis une soustraction frauduleuse en bande, par effraction, à main armée, à l’aide de violences…, est coupable de vol qualifié, prévoit le même code. Ainsi, suite au jugement du mardi dernier, la cour d’Assises de Bamako a décidé d’infliger une réclusion à perpétuité contre les deux auteurs des faits.

Mamadou Diarra

Source: LE PAYS

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