C’est à la faveur d’une conférence de presse que le syndicat du personnel de la polyclinique a demandé la reprise des activités. C’était le vendredi 6 février dernier, à la Maison de la presse.
Dans une déclaration sommaire, Dr. Souhel affirme que la clinique Pasteur était un des leaders en matière sanitaire jusqu’au moment où advient l’incident lié à l’hospitalisation d’un patient à virus Ebola. A la suite de ce qu’il a qualifié d’incident malheureux, le syndicaliste soutient que la clinique a payé un lourd tribut, car elle a perdu deux agents, et depuis lors jetée en pâture avec des conséquences parfois dramatiques, telles que les tentatives de lynchage, de divorce, des conflits de voisinage. Et comme si cela ne suffisait pas, les autorités les privent de quoi nourrir leurs familles, une situation qui, affirme t-il, détruit totalement la stabilité dans leurs foyers respectifs.
Le syndicaliste d’ajouter que la fermeture de leur clinique est difficilement compréhensible, car cela prive des milliers de patients de soins. Elle a occasionné aussi la mise au chômage de 300 employés.
Pour lui, cette fermeture est incompréhensible d’autant qu’il n’est noté nulle part que le personnel de la clinique, encore moins sa direction, a fauté dans cette histoire, et si c’est le cas, ils demandent à ce que les responsabilités soient situées.
Dans une déclaration lue par Fatoumata Dembélé, membre du syndicat, les travailleurs sollicitent le Gouvernement à lever la mesure conservatoire de fermeture de la clinique pour le mieux-être de milliers de patients, qui ont tant besoin de soins.
Aussi, exhortent-ils les autorités à situer toutes responsabilités relatives à cette situation.
Harber MAIGA
source : pretoire