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Politique régionale de la bioénergie : Les grands défis énergétiques

Il s’agit, entre autres du  faible accès à l’électricité, la production et l’utilisation non durable de la biomasse traditionnelle

Le système énergétique de l’espace CEDEAO continue de faire face aux défis interdépendants de l’accès à l’énergie, de la sécurité énergétique, de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique. Entre autres grands défis énergétiques,il y a le faible accès à l’électricité, la production et l’utilisation non durable de la biomasse traditionnelle (bois et charbon de bois).

Dans le cadre de la mise en œuvre des politiques sous régionalesadoptées lors du Forum de haut niveau de la CEDEAO sur les énergies renouvelables à Accra, un important atelier a eu lieu les 03 et 04 mai 2018 dans les locaux de l’AMADER à Badalabougou. Il s’agit de l’atelier de renforcement des capacités nationales et de sensibilisation sur les programmes bioénergie durable de l’Alliance ouest-africaine pour la cuisson propre (WACCA).

L’ouverture des travaux, placés sous le patronage du ministre de l’Energie et de l’Eau, était présidée par la directrice nationale de l’Energie, Mme Thera Aminata Fofana. Elle avait à ses côtés, le directeur l’Agence des énergies renouvelables (AER-Mali), Dr Souleymane Berthé et le représentant de l’ECREEE, M. Bah F. M. Sahoa. L’on notait également la présence des représentants des partenaires techniques et financiers (PTF) et les participants des pays de la CEDAO.

Organisé conjointement par le Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE) et le ministère de l’Energie et de l’Eau à travers l’AER-Mali, en partenariat avec le ministère autrichien de l’Environnement, de l’Eau et des Forets, cet atelier a regroupéplusieurs acteurs nationaux et les PTF. Il s’agit des acteurs des ministères de l’Energie, de l’Agriculture, de l’Environnement ; des Organisations de la société civile telles que les ONG, les acteurs du secteur privé et les instituts de recherche actifs sur les politiques dans la promotion et le développement durable de la bioénergie, la gestion des forêts, la protection de l’environnement, l’agriculture et l’énergie.

Il s’agissait de partager la gestion durable, la transformation et l’utilisation de la biomasse, y compris les ressources forestières pour la cuisine, le chauffage et la production d’électricité. De façon spécifique, l’atelier avait pour objectifs de pésenter la politique de la CEDEAO sur la bioénergie, récemment approuvée par les chefs d’Etat et de Gouvernement et les opportunités d’utilisation durable des ressources de la biomasse aux bénéfices économiques, environnementaux et sociaux aux populations. Il s’agissait aussi de sensibiliser et de partager les expériences dans le domaine des bioénergies en vue d’atténuer les pratiques négatives d’exploitation de la biomasse et les effets environnementaux.

Rappelons que  près de 80% de la consommation totale d’énergie proviennent de la biomasse traditionnelle. Ce qui a des effets négatifs sur la santé dûs à la pollution de l’air à l’intérieur des ménages et contribue à la déforestation et la désertification, affectant ainsi la production alimentaire et les changements climatiques. Cependant, la région dispose d’un fort potentiel en ressources ligneuses, des déchets agricoles et industriels, malheureusement faiblement utilisés à cause d’absence de cadre politique et à un manque d’opportunités d’investissement pour l’exploitation durable des ressources bioénergétiques.

Daniel KOURIBA

Source: Le 22 Septembre

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