Comme l’on dit, il n’y a pas de maladies sans remèdes. Et l’ARP se veut un remède pour le mal dont souffre notre pays. Dans cette lancée, elle propose aux autorités actuelles de fortes recommandations, notamment instaurer une union sacrée autour de l’Armée nationale qui, selon elle, ne devrait souffrir d’aucun clivage en ces moments si difficiles de la vie de la nation ; un réarmement moral des militaires pour faire face aux questions sécuritaires et une réflexion lucide sur le rôle des milices d’auto défenses dans ce contexte inédit ; réinstaurer le cadre de concertation des partis politiques avec le ministère de l’administration territoriale ; déconnecter le chronogramme de la transition de tous les débats liés aux ANR et sur le plan international, il s’agit de réviser le mandat de la MINUSMA pour lui donner un mandat plus robuste et de convenir d’un nouveau pacte avec la communauté internationale pour restaurer une guerre totale à l’insécurité en Afrique de l’Ouest.
L’ARP ne compte pas s’arrêter là, aux côtés de ses propositions de sortie de crise, elle dénonce la neutralité du Gouvernement devant l’organisation des élections : « ARP déplore que le Gouvernement actuel n’ait nullement l’ambition d’organiser les consultations électorales pour le retour à l’ordre constitutionnel » et elle précise dans sa déclaration qu’ « au-delà du 27 février 2022 que la conduite des affaires de la transition soit confiée aux nouvelles autorités civiles et consensuelles »
Sitan Koné
Source: Toguna