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Police nationale : L’UNTM et le SYNTADE s’en mêlent

Une réunion à l’allure d’une démonstration de force du syndicat de la police affilié à l’UNTM et au SYNTADE a eu lieu Samedi dernier à l’UNTM.

 

La rencontre était dirigée  par l’Adjudant Tiècouta Kanté SG du SPN entouré du Sergent-chef Cheick Hamala Diakité SG de la Division de Bamako et l’ensemble des secrétaires généraux du District de Bamako et de Kati. Occasion pour les membres du  syndicat d’émettre plusieurs doléances tout  en dénonçant les dérives du DG Hamidou Kansaye.

Plusieurs problèmes auxquels sont confrontés les policiers  ont été soulevées allant de la punition, à la prise en charge des blessés lors des évènements de Kidal, la mutation, le statut de la police entre autres.

   La punition :

Le syndicat  demande le respect des textes déontologiques  de la police notamment les sanctions par degré. Au sein de la police les textes ne sont pas respectés (pas d’avertissement ni de blâme encore moins de sanction de premier degré).Toutes les sanctions sont de second degré avec arrêt de rigueur allant de 10 à 40 jours.

 La prise en charge des blessés

Un policier blessé dans le cadre de l’exercice de sa fonction, sa prise en charge revient à l’Etat  .Tel n’est pas le cas aujourd’hui surtout avec les blessés des évènements survenus à Kidal le 21 Mai 2014. Le cas du Sergent- Chef Mamadou L. Danfaga en est un exemple .Il est en train de se soigner à ses frais a indiqué les responsables du syndicat. Avant de demander la prise en charge de tous les blessés.

Aussi le syndicat exhorte l’administration de revoir les lignes de mutation surtout les temps de séjours dans chaque région d’affectation et e respect de ce temps.

  La dotation en équipements

Le syndicat félicite l’administration de la police nationale et le gouvernement pour la remise d’importants lots de motos et de véhicules aux policiers. Mais beaucoup reste à faire   jusqu’à présent le Commissariat de San reste sans véhicule.Et la dotation faite en arme individuelle est insuffisante. Le matériel de travail et l’habillement ne sont pas à oublier.

 Le Statut de police

Le statut de la police demeure l’une des préoccupations de tous les policiers. Le syndicat demande à ce titre à la hiérarchie et au Gouvernement de réveiller ce statut qui dort.

Actuellement tous les syndicats (Commissaires, inspecteurs, sous-officiers) tous d’un même son de cloche dénonce l’incapacité du nouveau DG  Hamidou Kansaye à  gérer  ses hommes

Sadio Dembélé

source : La Sentinelle

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