Le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) organise un atelier de trois jours axé sur la planification de ses projets de formation avec le sec-teur privé. La cérémonie d’ouverture a eu lieu, hier mardi 16 août, à l’hôtel Timbuctou, sous la présidence du directeur général du Fonds, Mohamed Albachar TOURE.
C’était en présence du représentant du Conseil national du patronat du Mali, Moussa MAIGA ; de la directrice générale de l’Institut national d’ingénierie de formation profes-sionnelle, DEMBELE Madina SISSOKO, et les représentants des groupements profes-sionnels concernés par la formation.
Cet atelier de trois jours s’inscrit dans le cadre d’une plateforme de partage d’informations et d’expériences, mais surtout d’écoutes et de propositions. Selon les organisateurs, il est l’occasion pour les participants de dresser le canevas et le plan de travail avec chaque groupement en vue d’une large couverture et assistance à ses mandats pour l’identification et la formalisation de leurs besoins en formation. Aussi, affirment-ils, cet atelier est la réponse à une des recommandations du dernier conseil d’administration du FAFPA qui propose une meilleure prise en charge des secteurs prioritaires, porteurs de croissance et d’emplois.
Le représentant du Conseil national du patronat, Moussa MAIGA, a apprécié cette ini-tiative du FAFPA qui, selon lui, permettra aux groupements professionnels qui ont souvent des affinités dans le cadre de la formation professionnelle d’avoir en commun des projets de formation qui faciliteront au fonds de gérer ses formations par secteur d’activités. Il a insisté à dire que la formation était la clef de toutes les réussites, surtout de celles des entreprises.
La directrice générale de l’Institut national d’ingénierie de formation professionnelle, DEMBELE Madina SISSOKO, a affirmé que leur structure était chargée d’élaborer tout ce qui concerne la formation professionnelle. Pour elle, cet atelier devra définir avec les organisations professionnelles leurs besoins pour l’élaboration de leurs plans et projets de formation.
Elle a invité les représentants de tous les groupements professionnels à prendre au sé-rieux cette formation qui leur permettra de résoudre tous les problèmes de formation professionnelle.
Pour sa part, le directeur général du FAFPA, Mohamed Albachar TOURE, dira que de-puis 2014, leurs structures, tirant les leçons des études d’évaluation des effets et im-pacts de ses financements, s’est attelé à recentrer ses interventions. Selon lui, il a été retenu que désormais le nombre de plans et projets, à fort impact sur l’entreprise, soumis au financement du Fonds, sera l’un des principaux indicateurs de sa perfor-mance.
« C’est dans ce cadre, et en vue de mieux couvrir le secteur privé, notamment les coti-sants et aussi pour une plus grande efficience des formations financées, le FAFPA s’attelle à promouvoir, depuis trois ans, la culture du plan de formation et de l’approche par l’ingénierie des projets de formation. En cohérence avec la GAR (Gestion axée sur le résultat) proclamée par les autorités comme le nouveau mode de gestion dans les services publics, la démarche de planification par et avec les acteurs reste la seule garantie de performance dans le champ des actions de formations, désormais traités comme des projets porteurs d’effets et de résultats », a affirmé Mohamed Alba-char TOURE.
Il a fait savoir que la FAFPA, en tant que bailleur se devait de s’assurer que les projets financés ont des effets sur la production et la compétitivité des entreprises éligibles à son financement.
PAR MODIBO KONE
Source: info-matin