Une vingtaine de cadres ont participé à l’Atelier relatif à l’identification et l’adoption d’un mécanisme de coordination de la police de l’eau dans le cadre de la mise en œuvre du plan 2019-2020 du Programme Conjoint d’Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PCA-GIRE). Ledit atelier dont les travaux d’ouvertures ont été présidés par le conseiller technique du département de la tutelle, Drissa Samaké, s’est tenu dans la salle de conférence de l’Escalade Gourmande.
Les acteurs du domaine de l’eau sont outillés, ce matin, sur l’identification et l’adoption d’un mécanisme de coordination de la police de l’eau. Cette formation qui entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions 2019-2020 du Programme Conjoint d’Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau a pour objectif d’« identifier et d’adopter le mécanisme de coordination de la Police de l’eau ».
« Durant les deux dernières décennies, le secteur de l’eau a connu des reformes importantes en matière de législation visant la mise en place d’une gestion durable et intégrée des ressources en eau, le code de l’eau, entre autres », a expliqué le Directeur national de l’hydraulique, Yaya Boubacar, qui indique le code l’eau de 2002 constitue le cadre juridique de référence dans la gestion de l’eau Mali. Mais, dit-il, à cause de certaines insuffisances constatées, il s’est avéré nécessaire d’engager le processus d’élaboration d’une nouvelle loi pour doter le pays d’un instrument juridique plus moderne et mieux ancré dans le GIRE.
Selon le DG de l’hydraulique, l’avant-projet de l’eau s’inscrit dans le GIRE dans la perspective d’un évènement durable. La police de l’Eau, elle est un élément important dans le GIRE afin de faire respecter les dispositions de la loi en matière d’usage et de protection des ressources en eau à travers la prévention, la recherche, le constat et la sanction des infraction, dit-on dans le document de presse. « Cet atelier qui nous réunis aujourd’hui, a pour objet d’examiner les éléments de stratégies de mise en œuvre de la Police de l’eau et le choix consensuel sur la structure qui sera chargée de la coordination de cette police ainsi que de son mécanisme de coordination, compte du caractère multidisciplinaire et transversal de ladite police » , a déclaré le DG de l’hydraulique.
Les résultats attendus de cet atelier sont, entre autres, un choix consensuel sur le service qui sera chargé de la coordination de la Police de l’Eau ; et identifier les grandes lignes des éléments de stratégie de mise en œuvre de la Police de l’eau de façon à préparer le travail de l’action 3.2 relative à l’élaboration et l’adoption d’un plan stratégique de mise en de la police de l’eau.
Boureima Guindo
Source : LE PAYS