
Dans la vie, un homme doit toujours laisser des traces partout où il passe. Sans ambages, on peut en dire autant de cet officier supérieur qui a roulé sa bosse sur le toit de l’Afrique, au département paix et sécurité de l’Union africaine à Addis Abéba , en Ethiopie. Il fut de tous les combats : coordonnateur de l’entraînement et la formation de la force africaine en attente, planificateur de plusieurs opérations et initiatives de paix conduites à l’échelle du continent, entre autres, l’Initiative de coopération régionale pour l’élimination de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma), la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (Caric), la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca), la Force multinationale mixte des Etats du Bassin du lac Tchad contre Boko Haram, la Force conjointe du G-5 Sahel.
Cet élogieux parcours a plaidé en faveur de sa désignation à la tête de l’Ecole de maintien de la paix Me Alioune Blondin Bèye qu’il a quittée, au terme de 16 mois de travail acharné, au profit de son successeur, le colonel-major Mody Béréthé en 2019.
Yattara Ibrahim
Source: L’Informateur