« Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse », cette citation fait allusion au PARENA, la formation politique de monsieur « bruit », le fameux Tiébilé Dramé qui n’arrête d’importuner le monde entier des critiques pendant qu’il ne correspond aux aspirations d’une communauté dans le grand Mali.

Les élections communales du 20 novembre dernier, malgré une série de violences et d’intimidations, se sont tenues dans la majorité des localités du Mali. En effet, certains partis qui viennent à peine d’être portés sur fonds baptismaux, ont pu rafler des conseiller ne serait-ce que dans les communes respectives de leurs fondateurs, tandis que ce Parena des temps immémoriaux est sorti bredouille.

Quelle mésaventure pour Tiébilé Dramé et son camarade Djiguiba Kéita dit PPR, les deux animateurs de la galerie ? De RFI à France 24, en passant par africableTV pour atteindre la toile, ces deux frères n’ont cessé, ces trois dernières années, de se faire entendre et d’attirer l’attention du monde entier, avec des communiqués et des déclarations de toute sorte.

Pourtant, de nos jours, ils sont les politiques sans militants, les plus sous-estimés et les plus désavoués de tout le Mali, de par leur manière de raisonner et d’agir. Que Tiébilé comprenned’ores et déjà que les bruits et les propagandes ne font pas de quelqu’un une personne vertueuse et estimable, sinon le Parena aurait au moins un conseiller à l’issu du scrutin du dimanche dernier, ne serait-ce qu’à Nioro du Sahel, d’où il vient.

Le Parena ne mérite-t-il pas une refonte totale ?

Ce grand parti politique d’hier s’effondre comme du beurre au soleil. Pour venir à sa rescousse, il faudra une refonte totale, afin de le doter des nouveaux dirigeants avec des visions différentes. Chose qui pourra être difficile pour ne pas dire impossible.

La rédaction