Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet EJPR, l’Association Noyau dur pour la Promotion de la Justice transitionnelle au Mali (AND-Mali) a organisé un atelier de formation à l’endroit des jeunes victimes déplacées. Cette activité qui s’est tenue du 13 au 14 juillet 2022 au projet jeunes de Sogoniko, a concernée 40 jeunes venant des sites de déplacés de Bamako.
Cet atelier de formation s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé : projet engagement des jeunes pour la paix et la réconciliation (EJPR). C’est un projet financé par Danida, à travers ActionAid International Mali qui a pour but de contribuer à la réussite du processus de paix, de cohésion sociale et de réconciliation au Mali.
Dans la mise en œuvre de ce projet EJPR, l’AND-Mali a initié plusieurs activités dont la formation des jeunes déplacés sur la thématique suivante : le mandat de la CVJR, leurs rôles et responsabilité dans la restauration de la paix, de la cohésion sociale et la réconciliation.
Selon le président de l’AND-Mali Drissa Niankilé, au total 40 jeunes ont été sélectionnés. L’objectif visé dit-il, est de renforcer les capacités de ces jeunes déplacés (homme et femme) pour qu’ils puissent s’impliquer non seulement dans les questions de paix et de réconciliation au Mali, mais aussi être édifiés sur le rôle de la CVJR et pour qu’ils puissent faire des propositions en termes de recommandation par rapport au respect de leur droit à l’endroit de la CVJR. « L’objectif est aussi que ces recommandations ou besoins soient transmis à la Commission Vérité Justice et Réconciliation au besoin du rapport final de la CVJR qui est en cours de finalisation », ajoute-t-il.
Pour sa part, le représentant du maire de la Commune VI Jonathan Poudiougou a remercié l’AND-Mali et ses partenaires d’avoir initié cette activité qui dénote d’une importance capitale à l’endroit des jeunes déplacés. « De telle initiative contribue à aider les collectivités que nous sommes. Et nous allons toujours être au côté de cette association, pour aider ces déplacés à vivre dignement tout en connaissance de leur droit et de leur devoir », ajoute-t-il.
A noter que l’AND-Mali de façon générale est une organisation de défense des droits de l’homme. Elle travaille pour la promotion, la défense et la protection des droits de l’homme au Mali. Mais spécifiquement elle travaille beaucoup sur les questions de justice transitionnelle au Mali.
Zeïnabou Fofana
Source : Mali Tribune