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PACUM : 18 KM DE CANIVEAUX POUR SIKASSO

Ces ouvrages contribueront à assainir la ville qui, de par sa position géographique, accueille de fortes quantités de pluies

monument bienvenue KENEDOUGOU Sikasso

L’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations est au cœur des préoccupations du gouvernement qui a obtenu d’adhésion des partenaires autour des objectifs et orientations de la politique nationale de la ville (PONAV) adoptée en février 2014. C’est dans ce cadre que s’inscrit le Projet d’appui aux communes urbaines du Mali (PACUM) financé par la Banque mondiale et la coopération suisse. Le projet couvre les villes de Bamako, Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Koutiala.

Le PACUM entend doter la ville de Sikasso de 18 km de caniveaux. Le lancement des travaux a été fait vendredi par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Dramane Dembélé, en présence du gouverneur de la région de Sikasso, Bougouzié Coulibaly, du maire de Sikasso, Mamadou Tangara, du coordinateur par intérim du PACUM, Abdoulaye Bamba, ainsi que les autorités coutumières de la localité.

Les habitants de Sikasso sont sortis massivement pour montrer leur adhésion et leur joie pour le projet.

D’un montant de 722 millions de F cfa, les travaux consisteront à la réalisation de caniveaux de largeur et profondeur variables entre 80 et 120 cm pour permettre l’évacuation des eaux de pluies et des eaux usées. Les quartiers concernés sont Wayerma I et II, Hamdallaye et Médine. A Wayerma I et II les travaux seront réalisés par l’entreprise Bréhima Bengaly (EBB) et l’entreprise internationale des travaux publics et bâtiment (EITPB). A Hamdallaye et Médine, l’entreprise Bakam-BTP est chargée d’exécuter les travaux.

La ville de Sikasso dispose depuis 2006 d’un schéma directeur d’urbanisme sur 20 ans sur la base duquel a été élaboré en 2015 un plan d’urbanisme sectoriel qui s’étend sur 10 ans. Cependant ces documents, dont l’objectif ultime est de faire de Sikasso, une ville moderne dotée d’infrastructures et d’équipements, ont de la peine à être exécutés, faute de moyen financier. La spéculation foncière a, ici aussi, pris de l’ampleur et est en train de remettre en cause le contenu des documents de politique d’urbanisation de la ville. Les lotissements anarchiques et les ventes des parcelles, ne répondant à aucune procédure et règle de la loi font légion, a expliqué le directeur régional de l’habitat et de l’Urbanisme de Sikasso, Mamadou Ouologuem.

Les présents travaux contribueront donc à assainir la ville qui de par sa position géographique dans notre pays accueille de fortes quantités de pluies dont le drainage était un véritable parcours du combattant à cause des inondations qu’elles provoquaient. De même certaines voies principales devenaient impraticables.

« Le bien-être des populations est une préoccupation majeure des autorités communales. Mais les ressources sont très faibles et les besoins des populations sont nombreux », a indiqué Mamadou Tangara qui s’est réjoui de cette action du PACUM qui s’ajoutent à d’autres déjà réalisées au profit de la ville. Il s’agit notamment de la construction et de l’équipement des salles de classes, de maternité, la restauration de la colline du Mamelon ou encore l’installation de feux tricolores. Le PACUM entend également faire le pavage de certaines rues et la construction de marchés, a annoncé le maire de Sikasso.

Le représentant des chefs de quartiers de Sikasso, Amadou Bengaly, a exprimé la joie des habitants qui avaient longtemps souhaité la réalisation des présents travaux. Il a réitéré la volonté des populations de s’approprier des travaux.

Le ministre Dramane Dembélé, a exprimé l’intérêt que les hautes autorités de République accordent à l’amélioration et à l’assainissement du cadre vie des populations. Il a exhorté les populations à la cohésion et à soutenir les actions du gouvernement.

Rappelons que l’objectif visé par le gouvernement à travers le PACUM est, entre autres, de faire de nos villes secondaires de véritables pôles de développement permettant de résorber partiellement la pression démographique qui pèse sur Bamako.

B. COULIBALY

Source : L ‘ Essor

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