Dans une convention bipartite, les deux communautés s’engagent à se donner la main pour contribuer à la pacification du pays à travers des actions communes de développement, de paix et de sécurité dans le septentrion du Mali en particulier et dans l’ensemble du pays en général.
Forts d’un constant amer, celui de la déchirure du tissu social, les deux organismes s’engagent à coordonner leurs efforts afin de ramener la paix dans leur ressort géographique en conduisant conjointement des foras, séminaires et conférences sur les thématiques telles que le vivre ensemble, la cohésion sociale, la paix, la sécurité communautaire et le règlement des conflits à travers le mode de gestion traditionnel.
Les communautés de culture songhay en mouvement Irganda et le Ciat entendent organiser une table ronde relative à une levée des fonds pour le financement d’une série de projets communautaires, notamment des forages, des aménagements agricoles (périmètres irrigués), des microprojets pour les associations féminines, la formation et la réinsertion professionnelle des jeunes.
Les deux organisations sont conscientes du fait qu’aucune force vive ne peut se suffire pour faire face aux nombreux problèmes de l’heure, nés de la crise multidimensionnelle. A cet effet, elles décident de converger dans une seule voie, conformément à leurs objectifs respectifs inscrits dans leurs plans quinquennaux.
Les présidents du Ciat et d’Irganda ont rappelé que la signature d’une telle convention n’est que la formalisation d’une convention tacite entre les communautés sœurs, Songhoy et Immouchagh, qui ont vécu ensemble depuis belles lurettes, comme l’atteste ce dicton en langue vernaculaire songhay : « Sourgou-Songhoy »
En tout cas, les plus hautes autorités du pays doivent accompagner de telles initiatives qui rentrent dans le cadre de la pacification du pays et qui préparent les populations à plus de résilience.
Correspondance particulière
Source : journal le Démocrate Mali