A l’occasion de la visite de terrain de Mme le ministre de l’Equipement et du Désenclavement le vendredi 15 décembre dernier sur le chantier du pont Kayo et de la construction des 2×2 voies de la route Bamako-Koulikoro, nous avons pris le soin d’interroger un des élu communaux de la zone à propos de ces infrastructures, il s’agit du maire de la Commune rurale de Meguetan Ousmane Fomba. Interview !
Quelle appréciation faites-vous de la visite du ministre dans votre localité aujourd’hui ?
Oui c’est la deuxième fois que le ministre vient sur ce chantier, je pense que c’est une visite technique et nous, ça ne fait que nous rassurer parce qu’il faut reconnaitre les travaux sont en cours tous les jours et si le ministre se rend ici pour faire un suivi-évaluation, donc on ne peut s’attendre qu’à un bon travail.
Quelle importance donnez-vous au pont Kayo dans votre Commune ?
Ce pont nous désenclave vis-à-vis de certaines difficultés, parce que notre commune est divisée par ce fleuve. Nous avons 11 villages sur la rive droite et 14 villages sur la rive gauche, donc à chaque fois si nos habitants veulent aller d’une rive à une autre c’est toujours un problème même s’il y a des voitures disponibles vous êtes obligés de passer par les bacs alors que maintenant le bac aussi est en panne, voilà pourquoi le ministre a fait demi-tour aujourd’hui pour avoir accès aux deux bouts du fleuve. Vraiment ce pont ouvre la porte à notre commune, donc cela profite énormément aux commerces et à d’autres activités.
Vous, qui êtes un élu communal, quelles mesures promettez-vous pour que ces infrastructures durent longtemps ?
Oui effectivement, par rapport à ça, nous avons convié une réunion il n’y’a pas longtemps et à l’issue de la rencontre, il a été décidé de venir périodiquement contrôler pour éviter certaines infractions sur la voie publique. Donc nous exigeons un certain nombre de règlements aux usagers pour qu’ensemble nous préservions cette infrastructure de haut niveau.
Quel appel lancez-vous à votre population ?
L’appel que je peux lancer à l’endroit de la population est qu’il faut que chacun fasse de son mieux, certes, c’est l’Etat a qui financé mais c’est nous qui en bénéficions. Donc, il faut que chacun sache raison garder et agir de bonne foi, voilà ce que je peux dire à la population.
A.K
Source: La lettre du Mali