Comme une trainée de poudre, la nouvelle de l’assassinat du jeune Amadou Sacko, allias ‘’Looba’’ a suscité de l’émoi et la consternation à Ouolofobougou Bolibana, un quartier de la CIII du district de Bamako. En attendant la suite des enquêtes policières, les témoignages font état de la présence d’un corps sans vie, incomplet (la gorge et certaines parties coupées) du jeune conducteur de moto-taxi, actuellement à la morgue du CHU Gabriel Touré. Qu’est ce qui s’est donc passé ?
Difficile, pour ne pas dire impossible, à l’état actuel des enquêtes ouvertes au niveau du Commissariat du 13ème arrondissement, de pouvoir dire quelque chose sur les circonstances de l’assassinat de ce jeune conducteur de moto-taxi, vivant chez ses parents à Ouolofobougou Bolibana. Ce qui reste évident, il n’a pas succombé des suites d’un accident de circulation.
Selon des témoignages recueillis auprès de la famille du défunt, c’est suite à un appel téléphonique de l’un de ses clients que le jeune conducteur de mototaxi a quitté le domicile familial, vendredi 5 novembre, tard dans la nuit (certains parlent de 2heures du matin). Après moult recherches, notamment de ses parents et membres de sa famille, durant les journées de vendredi et samedi, que la nouvelle de la découverte de son corps sans vie à la morgue d’une structure sanitaire de la rive droite leur ait été parvenue. C’était le samedi 6 novembre en fin de journée.
Selon toujours les mêmes sources, le corps du jeune Sacko serait dans un état ‘‘piteux’’, la gorge étranglée et certaines parties charcutées. S’agit-il d’un crime rituel ou d’un assassinat en bande ?
Les mêmes sources indiquent que le jeune aurait été assassiné à Niamana en CVI, de ce fait l’affaire serait déjà prise au sérieux par le commissariat de police du 13ème arrondissement. Dont les premières enquêtes ont permis de mettre aux arrêts des individus suspects de ce crime, tout de même crapuleux.En attendant la fin de ces enquêtes, le moins que l’on puisse dire est que la population de Ouolofobougou Bolibana est inconsolable. Cela, pour la simple raison que le regretté défunt, dénommé par ses camarades ‘’Looba’’ , était un jeune très respectueux, qui gagnait dignement sa vie dans la conduite de la mototaxi. Il était un bon pratiquant de sport, notamment le basketball et très attaché à la religion musulmane, car fils cadet d’un grand religieux du quartier. Son inhumation est prévue pour ce matin lundi 8 novembre à Ouolofobougou Bolibana dans la rue de la famille ‘’Méthiou Maïga’’.
En attendant la suite de cette affaire au niveau des services de police, nous ne pouvons que souhaiter paix à l’âme du défunt !
M. Diawara
