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Opportunités d’affaires aux USA-AGOA: quels avantages pour nos exportateurs

Le projet USAID/West Africa Trade and investment Hub a organisé, hier mercredi 1er mars, au Grand hôtel, un atelier d’information sur les opportunités d’exportation dans le cadre de l’AGOA (Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique) et du Schéma de libéralisation des échanges dans le cadre de la CEDEAO.

©BOUNAMA MAGASSA, AMAP,  BAMAKO, LE 25 JUIN 2016, CHAMBRE DE COMMERCE ET D' INDUSTRIE DU MALI (CCIM), ATELIER DU COMITE NATIONAL AGOA, COMMERCE INTERNATIONAL

La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère du Commerce, Adama Yoro SIDIBE ; en présence du président du Comité national de l’AGOA, Lanfia CAMARA ; du représentant de West Africa Trade investment hub, Kara DIALLO ; du représentant de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Mahamadou SANOGO.
Le présent atelier d’information se voulait non seulement un cadre idéal pour poursuivre la dissémination des informations sur les opportunités d’affaires aux Etats-Unis mais aussi et surtout pour renforcer le dialogue entre les acteurs autour de la mise en œuvre de la stratégie nationale AGOA.
L’objectif de l’atelier était de faire prendre conscience, par les producteurs, les transformateurs et les exportateurs, des opportunités d’affaires qu’offre la Loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique ; de sensibiliser et former davantage sur les procédures d’exportation tant au niveau du Mali que d’importation au niveau des Etats-Unis, ainsi que les normes et exigences d’accès (emballage, étiquetage, mesures sanitaires et phytosanitaires) du marché Américain ; d’informer les entreprises sur les avantages offerts par le Schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO ainsi que les procédures d’agrément dans le cadre des exportations vers les Etats membres de la CEDEAO ; informer les entreprises sur les opportunités d’accès au financement ; communiquer sur les filières porteuses au Mali et échanger sur les difficultés rencontrées dans le processus d’exportation des produits.
Pour le représentant de West Africa Trade investment hub, la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) a été signée en 2000 et a été prolongée en 2015 pour une décennie supplémentaire jusqu’en 2025, afin d’encourager les exportations et stimuler la création d’emplois et le développement économique des pays d’Afrique subsaharienne.
Aussi, a-t-il fait savoir, l’AGOA permet aux produits originaires des pays éligibles de l’Afrique subsaharienne, un accès préférentiel au marché américain.
« Le Mali n’a pas encore pleinement profité des opportunités offertes par l’AGOA », a déploré DIALLO. Et d’expliquer qu’en 2015, les exportations de notre pays vers les Etats-Unis se sont évaluées à 4,504 millions de dollars. Durant l’année 2015, le Mali a exporté pour plus de 492 000 dollars de marchandises sans revendiquer son statut préférentiel en vertu d’AGOA.
Par ailleurs, dira M. DIALLO, en plus de travailler avec AGOA pour améliorer les capacités du Mali à exporter, il est important de profiter des opportunités offertes pour le commerce régional, notamment la franchise de droits de douanes dans le cadre du Schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO.
Sur ce point, il a tenu à préciser qu’il n’y a actuellement que 43 entreprises agréées au Schéma de libéralisation des échanges au Mali, tout en soutenant qu’il est important que les entreprises maliennes comprennent le processus et les exigences pour mieux profiter de la zone de libre-échange régionale.
Pour le secrétaire général du ministère du Commerce, Adama Yoro SIDIBE, l’AGOA est une initiative des Etats-Unis d’Amérique pour accroitre le commerce ainsi que les investissements américains avec l’Afrique sub-saharienne. Par ce moyen, soutient-il, le Mali espère stimuler la croissance et faciliter l’intégration de l’Afrique Sub-saharienne dans l’économie mondiale.
« L’AGOA permet à près de 7 000 produits originaires de l’Afrique au Sud du Sahara d’accéder au marché américain en franchise de droits de douanes. Elle a permis un accroissement substantiel des échanges commerciaux entre l’Afrique et les Etats-Unis d’Amérique », a affirmé Adama Yoro SIDIBE.

PAR MODIBO KONE

 

Source: info-matin

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