L’activité organisée, le 2 avril au CICB à l’initiative de l’ADEMA sur le 31ème anniversaire du 26 mars, a provoqué des démangeaisons chez une catégorie d’acteurs qui ont perdu le sommeil et la lucidité.
La fébrilité avec laquelle ils ont inondé les réseaux sociaux, le mensonge, l’injure et la bave à la bouche, en dit long sur leur conception de la patrie et de la démocratie!
Le communiqué d’un comité anonyme de « défense des militaires » déformant grossièrement les propos du président du PARENA entre dans le cadre d’une campagne coordonnée et synchronisée contre le Panel sur le 26 mars.
Les nostalgiques du CMLN-UDPM, leurs thuriféraires et les nouveaux parvenus de la scène politique qui se croient, désormais, tout permis ont laissé tomber les masques en se ruant sur les acteurs du Mouvement démocratique!
Rappeler le contexte de la révolution démocratique du 26 mars est devenu un crime de lèse-majesté au Mali!
Appeler l’attention des Maliennes et des Maliens sur les défis brûlants auxquels notre pays fait face est inacceptable pour cette nouvelle catégorie d’acteurs qui se comportent comme s’ils ont conquis le Mali par le fer!
Inviter les Maliens, toutes sensibilités et toutes obédiences confondues, à se rassembler, à ne pas se diviser davantage, à réaliser l’union nationale pour conjurer les périls qui
guettent notre Nation, est inacceptable pour les « patriotes » de la 25ème heure qui
ont la prétention de donner des leçons aux autres Maliens.
Habités par la haine, imbus de leur « moi », ces thuriféraires et leurs donneurs d’ordre, ont oublié que tout au long de son intervention, le 2 avril au CICB, Tiébilé Dramé a, au-delà des acteurs du 26 mars, appelé les acteurs politiques, sociaux et de la société civile à se parler pour réaliser l’union nationale autour du Mali et de ses Forces de défense et de sécurité!
Par leurs vidéos et leurs vocaux, ils espèrent intimider et bâillonner.
Peine perdue!
En ce mois sacré du Ramadan et du Carême chrétien, nous les invitons à avoir pitié du Mali et des Maliens, à cesser leurs comportements politiques infantiles, à penser au peuple malien dans les villages et hameaux du Nord, du Nord-Est, du Centre et dans les quartiers des villes.
Alou Diabaté, militant PARENA
Source: Le Républicain