Dans un communiqué rendu dans la nuit du 3 au 4 avril, un Collectif de Défense des Militaires (CDM), animé par des gens qui n’ont même pas le courage de défendre l’armée à visage découvert, a, dans une mauvaise foi ahurissante, déformé grossièrement, les propos tenus par Tiébilé Dramé lors du Panel organisé par l’ADEMA au CICB, à l’occasion du 31ème anniversaire du 26 mars.
Énumérant les défis auxquels le Mali est confronté, Tiébilé Dramé a déclaré, entre autres : « le Mali est un pays où la menace séparatiste est particulièrement ravivée ces derniers mois: un indicateur de cette menace sera, dans quelques jours, la façon dont sera célébré le 10ème anniversaire de la déclaration d’indépendance de l’Azawad.»
Déformant et dénaturant cette déclaration, on ne peut plus claire, le communiqué du
« comité de défense des militaires » prétend, de façon ridicule, que Tiébilé Dramé «annonce la célébration prochaine du 10ème anniversaire de l’Azawad.»
Quelle honte !
La ficelle est trop grosse pour être avalée par les Maliens!
La mauvaise foi, la manipulation et la duperie ont atteint des limites de l’inacceptable. Partisans déterminés de la stabilité du pays et de la résolution de la crise du Nord par les voies du dialogue, le PARENA et son président n’ont pas de leçon d’attachement à l’intégrité du territoire, à l’unité nationale et au soutien constant aux FAMA, de la part de qui que ce soit.
Tout au long de leur engagement politique, ils l’ont prouvé et démontré.
Toutes les parties prenantes maliennes peuvent le confirmer: à Ouagadougou, en juin 2013, l’engagement à respecter l’intégrité du territoire, l’unité nationale, la forme républicaine et laïque de l’État porte l’empreinte de l’engagement et de l’expertise de Tiébilé Dramé. Ce communiqué de « CDM » a été manifestement écrit par des gens qui ne parlent pas français. Si c’est le cas, ils ont une petite excuse.
Mais de façon générale, il apparaît clairement que la réunion des Acteurs du 26 mars au CICB a provoqué des démangeaisons chez les nostalgiques du CMLN/UDPM et chez les nouveaux parvenus qui se croient tout permis.
Bamako, le 04 avril 2022
P/Le Bureau National de la jeunesse Parena
Le Secrétaire Général
Moussa Lamine Traoré
Source: Le Républicain