Face à l’insécurité grandissante dans la capitale avec son corollaire de morts, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Salif Traoré, a initié hier dans la nuit du lundi à mardi une opération coup de poing dans le district de Bamako et ses environs. Cette opération a porté ses fruits : une trentaine de malfrats ont été interpellés par les forces de sécurités.
Après le décès de l’imam Abdoul Aziz Yattabaré, des cas de viols et de braquages de citoyens à travers le district et sur toute l’étendue du territoire, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général Salif Traoré, a lancé le lundi soir une vaste opération de ratissage qui a permis d’interpeler une trentaine de malfrats et de récupérer des motos et des munitions. Des informations confirmées par un proche collaborateur du ministre de tutelle du département en question.
A Bamako, le 4è arrondissement du commissariat de police a mis aux arrêts un fabricant d’armes accrédité de concevoir des fusils de chasse. Malheureusement, ce dernier temps, l’homme fabriquait des armes plus sophistiquées des PM et des PA. Le commissaire principal de police Idrissa Sangaré a fait une descente musclée sur les instructions du département de la sécurité chez notre fabricant d’armes. La perquisition a permis de saisir 22 pistolets automatiques (PA) de fabrication artisanale, des munitions et autres accessoires.
A Kati, les forces de l’ordre ont démantelé un vaste réseau de braqueurs de motos. Il était constitué de huit malfrats qui ont été interpellés et des dizaines de motos ont été récupérées dont certains propriétaires ont été identifiés.
Les éléments de la Brigade anticriminelle (BAC) ont effectué eux aussi une descente musclée dans un bar dans le quartier de Banconi, en Commune I. Sur place, la BAC a découvert plusieurs armes blanches notamment des machettes, des couteaux, des munitions et une forte quantité de drogue. Une vingtaine de personnes a été interpellée sur les lieux.
O.D.