En attendant la date de la grève, les conditions de vie des pompistes ne sont pas encore améliorées conformément aux clauses d’octobre. Au Mali, il y a beaucoup de travailleurs qui sont dans cette situation inhumaine. On parle des ‘’sanctions inhumaines’’ de la CEDEAO alors qu’il n’y a pas plus d’actes inhumains que l’exploitation de son semblable.
Des chefs de famille ou de futurs chefs de famille travaillent sans SMIG, évalué au Mali à 40.000 FCFA tandis que dans certaines régions du monde, c’est 60.000 FCFA ou plus. Et entre temps les barons se frottent les mains avec des millions. En tout cas, cette grève pourrait conduite à la perte de clientèle pour ces promoteurs de stations.
Selon ces promoteurs, si les travailleurs refusent, d’autres le feront. Mais vont-ils accepter ce que les prédécesseurs ont subi. Donc, la perte est aux deux niveaux. Cependant, il n’y a rien de mieux que la paix. Donc il faut que les deux parties débattent sur les moyens à rendre leur partenariat de travail gagnant-gagnant. En tout cas, les jours prochains risquent d’être difficiles.
Lansine COULIBALY
LE COMBAt