La 34ème session ordinaire du conseil d’administration de l’office du Niger s’est tenue le vendredi 12/12/2014 dans ses locaux sous la présidence de M. Ilas D GORO. Cette session s’est penchée sur les états financiers de 2013, le rapport de gestion de 2013 et le rapport de commissaire au compte de l’exercice 2013.
Ces documents qui retracent de façon plus fidèle les activités de l’office du Niger font suite à un processus de nettoyage des comptes entamé en 2009. L’exercice clos au 31 décembre 2013 présentait un chiffre d’affaire de 5.620.894.051 FCFA, un résultat net de 70.789.322 FCFA et un total bilan de 98.157.355.277 FCFA. Signalons que l’exercice 2013 a été marqué par la prolongation du contrat plan 2008-2012 et la finalisation du contrat plan en cours 2014-2018. Aussi faut-il ajouter la révision de l’accord d’établissement et les perturbations nées de la situation sécuritaire et institutionnelle. Malgré tout souligne le PDG, 6668 ha nouveaux ont été réceptionnés pendant le même exercice et la mise en valeur a porté sur 115900 ha pour une production de 693790 tonnes de paddy. Pour traduire en acte concret la vision du développement intégré, l’office du Niger a été érigé en agropole par le ministère du développement rural. Ce renforcement de son rôle exigera de lui un accroissement du rythme des aménagements, l’intensification et la diversification des productions agricoles, une meilleure intégration des sous-secteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques tout en renforçant les capacités des ressources humaines.
Cette année il est attendu 771845 tonnes de paddy et 410488 tonnes de produits maraichers et de culture de diversification. Les résultats des premiers battages autorisent selon le PDG de grands espoirs quant à l’atteinte de ses objectifs en dépit des attaques des prédateurs et de quelques difficultés d’irrigation suite à l’insuffisance des pluies pendant le mois de juillet.
Cette campagne est marquée aussi par des innovations. Celles-ci concernent la sécurité sociale pour les exploitants par leur affiliation à l’assurance, l’intensification de la pisciculture avec un objectif de 180 cages flottantes qui vont employer 500 jeunes, la création d’un guichet de paiement de la redevance auprès de la BNDA.
Le PDG n’a pas manqué de saluer les efforts du gouvernement, efforts qui se sont traduits par le rabattement du prix de l’engrais aux producteurs et le relèvement de sa participation financière.
MC