L’Observatoire national de l’industrie (ONI) a tenu, hier jeudi 28 février 2019, au ministère du Développement industriel et la promotion des investissements, la deuxième session de son Conseil d’administration.
L’examen et l’adoption des documents soumis par la direction de l’Observatoire ; le point sur la mise en œuvre des recommandations de la session précédente; le rapport d’activités 2018 et les projets de programme d’activités ainsi que le budget au titre de l’année 2019, étaient les principaux inscrits à l’ordre du jour de la session.
Placée sous le haut patronage du ministre du Développement industriel et la promotion des investissements, Moulaye Ahmed Boubacar, non moins président du conseil d’administration, la cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée en présence de la directrice générale de l’ONI, TRAORE Niamoye BABY, et les membres du conseil d’administration.
Selon le ministre du Développement industriel et la promotion des investissements, l’ONI est la réponse à un déficit d’informations et de données statistiques permettant non seulement d’accroitre l’investissement, mais aussi de développer le tissu industriel, à l’effet de booster l’industrialisation de notre pays.
Aussi, a-t-il fait savoir, l’ONI est un outil d’aide à la décision pour une meilleure orientation des politiques publiques.
«Il est chargé d’effectuer des recherches dans le domaine de l’industrie, d’analyser l’incidence des mesures législatives et règlementaires sur la promotion du secteur industriel, de contribuer à l’évaluation des politiques visant à soutenir l’industrialisation», a noté le ministre Moulaye Ahmed Boubacar.
Toujours comme mission de l’ONI, le ministre Moulaye Ahmed Boubacar a indiqué que des études spécifiques pourraient être menées à la demande du secteur privé et des organisations faitières pour mieux cerner la problématique et les enjeux de leurs domaines d’activités respectif, en vue d’y apporter des solutions idoines.
Par ailleurs, le ministre a soutenu que l’industrialisation reste le moteur de développement dans tous les pays du monde et le secteur privé en est le fil conducteur.
L’industrialisation, est rappelé le ministre, est essentiellement basée sur une politique globale tenant compte du contexte national, régional et mondial et ayant trait à tous les secteurs productifs.
«Cette politique concerne aussi l’ensemble des mesures gouvernementales visant à renforcer la compétitivité et les capacités des unités industrielles en vue d’un changement qualitatif. Sa mise en œuvre se doit d’être inclusive, d’où la nécessité d’impliquer tous les acteurs du secteur privé, de la société civile et des organisations faitières», dira le ministre Moulaye Ahmed Boubacar.
Quant à la directrice générale, elle a affirmé qu’en termes de bilan, l’ONI a mis en œuvre des outils de gestion et de gouvernance, notamment le processus d’élaboration du manuel de procédure, l’accord d’établissement et le cadre organique.
Elle a également révélé que le budget prévisionnel pour cette année s’élève à 400 millions de FCFA. Selon elle, le principal défi à relever est d’atteindre les objectifs fixés si bien que l’Observatoire est un outil d’aide à la décision. Une structure chargée de réaliser des études et des recherches dans le domaine de l’industrie pour accroitre la compétitivité des entreprises et de faire la promotion du développement.
Comme résultat déjà engrangé par sa structure, Mme TRAORE Niamoye BABY n’a pas surtout manqué d’évoquer la production de rapports et données statistiques qui serviront à orienter les politiques publiques en matière de développement industriel et de promotion de l’investissement.
PAR MODIBO KONE
Info-matin