C’est donc sous son nouveau visage que Moussa Mara apparaît devant les Maliens : polémiste, agressif, voire insolent. En effet, il se permet des écarts de langage vis-à-vis de ses aînés qui ont eu à gérer le Mali. En effet devant les députés, représentants de la Nation, il n’a eu aucune retenue pour traiter ses aînés « de véritables bandits ont endetté l’Etat sans aucun crédit budgétaire.
Mara ouvre la voie à des répliques à la hauteur de la violence de ses propos. Il l’aura cherché car son attitude commence à exacerber des milliers de Maliennes et Maliens qui le soutenaient, mais qui, hélas, commencent à déchanter vu que leur homme est en train de troquer ses idéaux et principes pour descendre au ras des pâquerettes.
C’est de la délinquance
financière
Moussa Mara devrait désormais remuer sept fois la langue dans la bouche avant de dire des bêtises car s’il affirme que « de véritables bandits ont endetté l’Etat sans aucun crédit budgétaire », doit-il inclure parmi ces bandits ceux qui viennent d’endetter l’Etat pour 20 milliards alors qu’il n’y avait pas de crédit pour payer l’avion ? C’est de la délinquance financière. Le ridicule ne tue pas au Mali !
A vrai dire, Moussa Mara déçoit par ses mensonges éhontés, lorsqu’il défend qu’une autorisation n’est pas nécessaire pour acheter un nouvel avion, comme l’argent du Mali doit être géré comme l’avoir qui se trouve dans la poche d’IBK. Même s’il faut endetter la
République ! Il y a une violation flagrante des dispositions du Code des marchés publics, notamment en son article 28 qui fait obligation d’élaborer « des plans annuels prévisionnels de passation des marchés publics sur le fondement de leur programme d’activité ». Avec IBK, depuis son installation, ce principe est constamment violé. C’est du gré à gré à tous vents.