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Nouveau code électoral à l’AN: L’honorable Amadou Thiam demande le retrait du texte

Dans une large communication récemment rendue publique, l’honorable Amadou Thiam s’inquiète du nouveau code électoral que l’Assemblée nationale du Mali s’apprête à adopter. Le 2ème vice-président à l’hémicycle propose également le « retrait » dudit texte ; lequel retrait, dit-il, « doit être suivi d’une concertation avec les acteurs politiques et la société civile».
Selon le président du parti ADP-Maliba, l’article 147 du nouveau projet de code électoral modifie le dispositif de parrainage en vigueur dans le code actuel en le durcissant. Il impose, dit-il, que chaque candidature doit être parrainée par 15 députés et 5 conseillers nationaux (membres du Haut conseil des collectivités territoriales). Cette disposition, aux yeux de l’honorable Thiam, va exclure de nombreux candidats crédibles de la prochaine élection présidentielle. Elle (Cette disposition) est injuste, inappropriée et dangereuse à plusieurs titres, toujours selon l’élu de la Commune V du district de Bamako.

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« En subordonnant la candidature à l’élection présidentielle à l’onction des députés, on fait élire le président indirectement par les députés, ce qui est contraire à la nature du régime et nous ramène à un régime parlementaire qui ne dit pas son nom », explique le 2ème vice président de l’Assemblée Nationale dans cette communication. Selon le vote de cette loi démontre que l’élection présidentielle de 2018 pourrait se jouer uniquement entre les candidats de trois partis à savoir le RPM, l’URD et l’ADEMA qui, dit-il, disposent d’au moins chacun 15 députés parmi les 147 qui siègent à l’Assemblée Nationale.
Toute fois, l’honorable Amadou Thiam pense que fixer la caution à 35 millions de FCFA par exemple au lieu de 10 millions actuellement peut être justifiable, d’autant plus qu’elle sera remboursée à moitié si le candidat obtient au moins 5% des suffrages : « La disposition de relever la caution à payer pour valider la candidature est ainsi plus compréhensible. Chaque candidat à l’élection présidentielle coûte des dizaines de millions de FCFA à l’État », dit-il tout en réitérant son avis relatif retrait du projet de loi déposé par le gouvernent du Mali à l’Assemblée Nationale : « Ce retrait doit être suivi d’une concertation avec les acteurs politiques et la société civile sur les dispositions principales du projet dont les conditions pour participer à la prochaine élection présidentielle », explique-t-il dans cette communication dont le contenu est largement partagé ^par bon nombre d’observateurs de la sociopolitique.
Djibi Samaké

 

Source : Le Challenger

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