La compassion a été mondiale au peuple malien après le lâche attentat du vendredi 20 novembre à l’hôtel radisson de Bamako par deux terroristes se réclamant d’abord al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar, ensuite le FLM, le Front de Libération du Macina. Une sordide action qui a coûté la vie à plus d’une vingtaine de personnes dont les deux auteurs. Un émoi et une frayeur dans la capitale malienne. Mais très vite la solidarité a pris le dessus. La ville s’est réveillée de sa peur, de son hantise pour se tenir débout comme un seul homme pour braver ces fous, ces fanatiques qui n’ont d’autres desseins que de semer le chaos et la terreur.

Et c’est par ce cri d’espoir et d’espérance « Nous sommes tous des Maliens », devenu mondial et légendaire que des millions de personnes, à travers la planète, ont répondu à la barbarie. Se dressant ainsi contre l’aveuglement et l’ignorance de ces musulmans égarés, de ces prêcheurs de foi d’une religion qui n’existe que dans leur tête.
Cette solidarité, trois jours après l’attaque meurtrière contre l’hôtel Radisson à Bamako, s’est manifestée à tous les niveaux. D’ailleurs, le deuil de trois jours décrété par le Mali a été vécu au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée.
« Nous sommes tous des Maliens », l’heure est à l’unisson au Mali mais aussi dans n’importe quel pays où se produit ce genre de perpétré par des terroristes. Le 11 janvier dernier nous étions Charlie. Le 13 novembre, nous étions Paris, en compassion avec les 130 victimes des attentats de cette ville lumineuse, carrefour de plusieurs civilisations. Aujourd’hui, nous sommes Bamako, pour dire non aux terroristes. L’attentat contre l’hôtel Ardisson interpelle plus que jamais les dirigeants et gouvernants du continent à unir leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme.
En effet, le cas de Bamako est la preuve que la menace terroriste n’est pas à redouter dans la sous région.
L’espoir est cependant permis à travers les nombreuses initiatives, prises ces derniers temps, par les pays de la région en vue de mutualiser leurs forces et ainsi les chefs islamistes n’auront plus le temps ni les moyens de renouveler leur « stock » de kamikazes, et finiront tous par se faire exploser eux-mêmes en guise de baroud d’honneur, afin qu’on célèbre ensemble et dans la ferveur, la paix et l’œcuménisme retrouvés.
« Nous sommes tous de Maliens ». Le terrorisme sera vaincu.