Soucieux de préserver l’intérêt supérieur du parti,
-rappelant que le dernier Congrès du parti s’est tenu le 8 Février 2015,
-rappelant qu’en application de ses Statuts et de son Règlement Intérieur, l’ADP-Maliba doit tenir son Congrès tous les quatre (4) ans aux fins, d’une part, d’élire un nouveau Comité Exécutif et, d’autre part, définir les options fondamentales, les orientations, les moyens d’action et la politique d’alliances du parti,
– constatant de manière évidente que la date du Congrès de l’ADP-Maliba n’est, à ce jour, toujours pas connue et que son organisation n’a pas du tout été préparée par le Président du Comité Exécutif sortant,
– considérant, à ce titre, que le fonctionnement normal du parti est, de ce fait, manifestement entravé,
-découvrant pourtant quotidiennement, que, sans aucun mandat du Comité Exécutif, les premiers responsables du parti ont entrepris d’engager l’ADP-Maliba dans une orientation politique contraire à la consultation nationale du 5 Aout 2016 ayant acté de manière définitive notre retrait de la majorité présidentielle,
– se portant en faux contre ces agissements qui fragilisent le parti et créent la confusion aussi bien au sein de la base militante qu’au sein de l’opinion nationale et internationale. Déclarons ce qui suit :
Nous constatons que, depuis le 8 Février 2019, le Comité Exécutif sortant n’a plus aucune légitimité. Son mandat est, de ce fait, caduc. A ce titre, nous estimons qu’il n’est non seulement plus habilité à représenter légalement le parti mais aussi et surtout à l’engager auprès des tierces parties.
Nous autorisons le Président d’Honneur et fondateur du parti à gérer l’ADP-Maliba avant le prochain Congrès, dans le respect de la position des militants exprimée le 5 Août 2016 qui, jusqu’à ce jour, est demeurée inchangée ».
Le challenger