Jeune et prometteur, Nouhoum Sarr s’était distingué par son engagement contre le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Son discours vibrant et ses actions sur le terrain lui avaient valu une place de choix parmi les figures montantes de la scène politique malienne. Mais hélas, le chemin de la gloire s’est rapidement obscurci par l’appât du gain facile.
Récemment, Nouhoum Sarr a fait parler de lui pour de mauvaises raisons. Au lieu de se concentrer sur les enjeux cruciaux pour le peuple malien, il s’est embourbé dans des querelles personnelles et des attaques infondées contre ses adversaires politiques. Son intervention remarquée, mais pour les mauvaises raisons, lors des débats sur un projet de loi organique en est la preuve la plus récente.
Alors que les politiciens expérimentés se sont efforcés de défendre des propositions bénéfiques pour la nation, Nouhoum Sarr a préféré s’engager dans des diatribes et des confrontations stériles, dévoilant ainsi ses véritables motivations : la défense de ses intérêts personnels plutôt que celle du bien-être collectif.
Cette dérive vers le règlement de comptes et l’égocentrisme a profondément déçu ceux qui voyaient en lui un potentiel leader capable de porter les aspirations d’un peuple en quête de changement et de progrès. Au lieu de cela, Nouhoum Sarr est devenu le sujet de moqueries et de mépris, illustrant de manière triste et amère le dicton selon lequel « chassez le naturel, il revient au galop ».
L’histoire de l’homme rappelle aux observateurs que la politique n’est pas seulement une question de discours enflammés et de promesses vides, mais aussi une question de caractère et d’intégrité. Et malheureusement, dans le cas de Nouhoun Sarr, ces qualités semblent avoir été sacrifiées sur l’autel de l’ambition personnelle. Dans un de ses posts sur facebook : il écrivait Mission accomplie, il a vraiment accompli sa mission. Celui qui, à peine a quelques personnes dans son parti est arrivé à se faire une place à l’Assemblée… Il a réussi sa mission, la seule peut être.
A.D