Les États-Unis ont étendu l’autorisation de transactions avec les banques russes pour les règlements dans le secteur de l’énergie, conformément à la licence générale du ministère américain des Finances.
“Toutes les transactions liées à l’énergie interdites par le décret 14024 impliquant une ou plusieurs entités désignées sont autorisées jusqu’au 1er novembre 2024”, indique le texte.
Cette liste comprend les banques Otkritie, Sovcombank , Sberbank, VTB, Alfa-Bank , Rosbank, Zenit, Bank St. Petersburg, ainsi que la Banque centrale.
Depuis le début de l’opération spéciale en Ukraine, les États-Unis ont imposé de nombreuses sanctions contre des personnes morales russes, notamment des organismes financiers. Dans le même temps, le ministère américain des Finances a dans un premier temps autorisé la réalisation de transactions liées à l’énergie avec certaines structures soumises à des restrictions.
Une version antérieure de la licence générale précisait que le terme « lié à l’énergie » désigne l’extraction, la production, le raffinage, la liquéfaction, la gazéification, la regazéification, la conversion, l’enrichissement, la fabrication, le transport ou l’achat de pétrole, y compris le pétrole brut.
Le permis couvre entre autres le GNL, les produits pétroliers et le gaz naturel, le charbon, le bois et l’uranium.
Washington a expliqué à plusieurs reprises que le but des restrictions introduites était de priver Moscou des revenus provenant de la vente de matières premières, tout en évitant de nuire au reste du monde. Cependant, cela n’a pas pu être fait.
Malgré le fait que le principal importateur de carburant, l’Europe, ait réduit ses achats de pétrole et de gaz à la Russie, cette dernière a réussi à augmenter ses approvisionnements vers les pays amis. Comme l’a rapporté le vice-Premier ministre Alexander Novak, Moscou a augmenté l’année dernière la part des exportations de pétrole vers ces États à 86 pour cent et celle des produits pétroliers à 84 pour cent.
Source : Ria