Le collectif des membres du CNT à l’œuvre pour une solution immédiate et urgente des problèmes liés à la carte NINA.
Les enquêtes parlementaires ont permis de découvrir des milliers de dossiers à problème à l’intérieur et à l’extérieure du Mali.
Les Maliens de la Diaspora pour plus de 95 mille dossiers et au moins 45 mille personnes connaîtront des pertes d’emplois et parmi eux des rapatriements si rien n’est fait entre le Mois d’août et le Mois d’octobre plus tard.
Il est important de souligner que les Maliens de la diaspora contribuent à hauteur de 1 600 milliards par an pour abréger la souffrance des Maliens donc la non6résolution peut considérablement affecter notre pays avec des conséquences graves.
Il faut également noter que des milliers de jeunes sans emploi à l’intérieur du Mali souffrent du même problème donc un blocage pour l’accès à l’emploi.
Après des écoutes, des échanges avec certaines autorités en charge des questions et surtout après une visite au CTDEC les propositions suivantes peuvent être des solutions immédiates et urgentes:
-la dissociation de la carte Nina des passeports ;
-La dérogation à travers la prise d’une ordonnance autorisant le jugement supplétif et autre considération facilitant la situation.
Ces deux propositions sont liées à une volonté politique du président de la transition et du gouvernement.
Le collectif des membres du CNT a aussi entamé l’élaboration d’une proposition de loi pour une solution définitive.
D’autres méthodes parlementaires sont en cours pour trouver une solution définitive en se référant aux pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire dont les ressortissants ne connaissent pas ces problèmes.
Le collectif des membres du CNT est engagé désormais pour un statut aux personnels de CTDEC et la confection des cartes Nina et de tout autre document par cette structure pour mieux sécuriser nos documents de souveraineté.
Pour le collectif des membres du CNT, les problèmes liés à la carte Nina peuvent être à l’origine d’un blocage politique, économique et social, donc il urge de trouver une solution rapide pour préserver notre pays.
Aboubacar Sidick Fomba, porte-parole du collectif et président de la commission scientifique du collectif.
Source : Info-Matin