S’agissant de mariage, on aura tout entendu dans ce monde avec la prolifération d’unions fondées sur des intérêts personnels auquel on assigne l’appellation mariage, au détriment de l’intérêt commun.
Se tenant à l’esprit de mariage, il n’est ni plus ni moins qu’une union sacrée inspirée de valeurs humaines caractérisées par l’amour et le respect afin de promouvoir l’harmonie et la cohésion au sein d’une société.
La réalité se rapportant à cette union est tout autre de nos jours. Autrement dit, les relations qu’on définit mariage ne sont autres que son déguisement pour la simple raison qu’ils tirent leurs fondements dans des considérations matérielles dépourvues de valeurs sociétales. Nos mariages sont devenus un moyen légal d’assouvir des désirs égoïstes face aux yeux impuissants de la société.
Au regard de tout ce qui précède, l’histoire que vous allez découvrir n’est que la manifestation de la forme actuelle de nos mariages.
Monsieur KONE est un septuagénaire, époux de deux femmes, et également père de six enfants. Il est économiste de formation, a géré des postes stratégiques du pays, et a été plus d’une décennie conseillé économique dans des départements importants ; des privilèges qui lui ont offert une certaine position dans la société.
Pour sa vie privée, 30 ans après un premier mariage, M. KONE contracte un second mariage avec une femme de la trentaine avec qui il a eu deux garçons de 5 et 3 ans.
Des années durant, sans ombre d’aucune difficulté apparente, il a maintenu un climat stable au sein de ses couples. Dans le quartier, il était devenu un exemple de réussite en termes de gestion de la polygamie. Une référence pour les jeunes couples et un conseiller pour ceux traversant des difficultés.
Ce polygame quasi parfait en gestion multidimensionnelle se trouve actuellement dans une situation à cause de sa gestion des choses.
Comptant sur son statut influent au sein de l’administration malienne, M. KONE aurait à l’époque persuadé sa jeune femme diplômée de faire d’abord sa progéniture, ensuite il lui trouve avec ses relations un poste au sein d’un service étatique d’après une source proche de la femme. Cette tactique a tout d’un rêve pour Mme KONE à l’heure où nous vous parlons.
Depuis des mois environ, KONE a jugé plus que nécessaire d’amener sa seconde épouse vivre dans la même maison que la première femme et ses enfants afin d’augmenter le lot de ses maisons en location pour subvenir aux besoins d’une vie qu’il s’est construite depuis un certain temps.
Pour cela, il a dû expliquer à la seconde que c’est pour rapprocher ses plus jeunes enfants de la famille dans le but qu’ils grandissent auprès de leurs frères ainés afin de l’amener à accepter la décision tout en minimisant les conséquences qui peuvent en découler.
A travers ce déménagement, M. KONE pensait pouvoir garder son secret que seule sa première femme partage. En effet, cette décision fut l’erreur qu’il a commise pour se retrouver face au divorce.
Il se trouve que KONE a fait son départ à la retraire en décembre 2016 mais n’a pas informé sa seconde épouse. Lorsqu’il dort chez elle ses habitudes ne changent point, ses préparatifs pour le matin sont restés intacts comme au temps où il partait au travail. Des mois durant, la femme n’a remarqué rien d’anormal chez son mari. Après le déménagement, comme la première femme travaille, la seconde a aussi demandé à son mari d’introduire sa demande pour l’emploi qu’il lui avait promis. En effet, par refus ou incapacité, M. KONE n’a pu obtenir quelque chose pour sa femme. Plus le temps passe, plus la jeune épouse s’impatiente et KONE demeure muet.
Le jour où tout a éclaté fut un samedi il y’a de cela environ trois mois lors d’une rencontre entre femmes. Une jeune dame du nom de Kadi comme Mme KONE aussi mariée à un homme qui a le double de son âge, se met à parler de la situation des jeunes mamans dont les maris ne travaillent plus en prenant comme exemple le cas de sa camarade pensant qu’elle connait la situation. Kadi connait la réalité car son mari qui travaille au même endroit est parti à la retraite en même temps que M. KONE.
A la suite de cette information, Mme KONE a adressé une demande d’explication à son mari croyant recueillir une réponse différente, faute de quoi, elle n’a pas hésité à introduire sa demande de divorce malgré les multiples tentatives de négociation.
Les négociations pour amener Mme KONE à retirer sa requête sont toujours ouvertes et M. KONE compte sur les bons offices des lecteurs de Maliweb pour sauver son couple.
K. Diabaté