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GESTION DU CSCOM DE GARANTIGUIBOUGOU: Le maire Amadou Ouattara veut imposer un bureau illégal

Le maire de la commune V, Amadou Ouattara semble en déphasage avec la logique des textes qui régissent les ASACO en république du Mali. Dans un dessein dissimulé, il veut coûter que coûte fier la gestion de l’Association pour la Santé Communautaire de Garantiguibougou (ASACOGA) à un bureau exclusivement consensuel. Ce qui n’est ni prévu par les statuts, encore moins par les règlements. Pire, il s’acharne à passer les services de l’ASACOGA sous la gouverne d’un bureau convenu sur mesure. Lequel inclut des pensionnaires de l’ASACOGA qui l’ont conduit vers sa fin, il y a 4 ans en la débitant à satiété. Il s’en dit certainement qu’un dessein nauséabond qui ne dit pas son nom est derrière tout cela.

Amadou Ouattara maire CommuneV 5

Si on s’amuse à rappeler les faits, en 2012, l’instance de gestion de la dite ASACO à l’époque, le bureau l’avait  conduit vers ce qu’on pourrait appeler une dérive. Ce qui a poussé les élus communaux à mettre en place un comité transitoire par décision N° 073/MCV-DB en date du 01 mars 2013. Cette équipe engagée était face à d’énormes difficultés causées par le bureau sortant : arriérés de salaires de deux mois, arriérés de l’INPS, factures impayées, stocks de médicaments en parfaite décroissance, dettes de fournisseurs. Brefs, une recevabilité de l’ordre de 21.935.331 FCFA, qui pesait sur les gestionnaires d’alors. Pis, impensable mais pourtant une ASACO sans compte bancaire, il fallait passer à celle de Garantiguibougou pour la retrouver.

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C’est donc dans ce contexte périlleux que les élus communaux ont confié l’avenir de l’ASACOGA à un comité transitoire dont l’un des ténors est la trésorière Traoré Bintou Sangaré, celle-là même qui, l’image soignée d’un CSCOM meurtri en 2012, a valu son salut de blason redoré. Et après une gestion clan approuvée même par ses détracteurs dont le maire principal de la commune V, Amadou Ouattara, qui se laisse entrainer dans des diffamations infondées sur sa gestion. Pour couper court aux allégations Traoré Bintou Sangaré, sereine à jamais, mesurant le sens de la responsabilité et de son poste de directrice technique et médecin chef,  voudrait  que tout le monde voie les choses au clair. Et le seul péché de la dame fut son attachement à sauvegarder  sa réputation irréprochable. C’est pourquoi, bien que le bureau soit  illégalement composé et illégitimement soutenu par l’acharné maire, avec son sens aigu de la responsabilité et soucieuse de préserver l’ordre social, cette dame de valeur ne refuse pas de céder son poste, mais à condition. Pour ne pas laisser la gestion du CSCOM entre les mains des prédateurs qui n’ont de souci que les caisses et fonds du centre. Avant de passer le témoin, elle a néanmoins sollicité des préalables nobles à savoir : l’approbation par les autorités dûment mandatées du bilan financier de son exercice à défaut d’un audit effectué. Demandées à maintes reprises, les responsables de la commune n’ont jusque-là pas agréé sa sollicitation. Car, entre la transparence et la banalité, ces responsables optent pour le second. Tout cela pour ne pas entraver la marche de l’ASACO en le laissant entre les mains d’un bourreau de bureau qui a déjà montré ses limites. Au CSCOM de Garantiguibougou, on reproche tout simplement à la directrice technique, la droiture et l’attachement aux textes contrairement à l’édile et son équipe dévastateurs des textes régissant l’ASACO, en voulant imposer un bureau dont eux-mêmes reconnaissent l’illégalité.

Amadou Ouattara maire 5

Alors, connivence ou pas, ce qui est aberrant, c’est savoir pourquoi le maire Amadou Ouattara et sa horde ne veulent pas un audit au préalable pour faire le point sur les situations financières et procéder à la passation. Veulent-ils gérer dans l’opacité les fonds de l’ASACOGA ?  Après un moment crucial où il aura fallu l’effort soutenu du comité transitoire pour franchir le CAP des dettes qui l’ont mis à terre, vers un compte  pharmacie, prestation, liquidité, dont toutes sommes confondues s’élèvent à hauteur de 20 millions de FCFA dans les caisses actuellement.  Veut-on avilir ce travail de Titan abattu par le comité transitoire ?

A suivre !

Source: Le denonciateur

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