Pour magnifier son engagement à la lutte contre le Sida au Mali, la première Dame, Mme Kéita Aminata Maïga, marraine de la première semaine du Mois de la lutte contre le Sida, a visité l’Unité de prévention et de transmission du VIH de la mère-enfant (UPTME) et de l’Usac du CS-Réf V. A la date d’aujourd’hui c’est 313 711 femmes enceintes qui ont bénéficié de conseil au cours des activités de consultation prénatales. Après le conseil, 221 888 personnes ont fait le test et 1 154 ont été diagnostiquées séropositives, soit un taux de 0,52 % de séropositivité. Sur les 1154 femmes enceintes séropositives, 1130 ont bénéficié de la prophylaxie ARV, soit 98 %.
La cérémonie a réuni autour de la première Dame, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Ousmane Sow, du représentant de l’OMS et de l’Unicef, des autorités et des notabilités de la Commune V. L’objet de cette visite pour la première Dame était d’aller s’enquérir de la prise en charge et des activités de l’Unité de prévention et de transmission du VIH de la mère-enfant (UPTME) et de l’Usac du Cs-Réf V.
Abdoulaye Diallo, coordonnateur des chefs de quartier, a réitéré son soutien à la première Dame dans son combat pour l’amélioration de la qualité des populations et de la lutte contre le Sida. Au nom des chefs de quartier, il a sollicité l’appui du président de la République et de Mme la première dame, épouse du chef de l’État, Keita Aminata Maïga, à l’endroit des chefs de quartier.
Le représentant du maire de la Commune V, a au nom de la mairie exprimé toute leur reconnaissance à l’épouse du chef de l’Etat pour avoir honoré de sa présence à cette visite combien important dans la lutte contre le Sida. Il a assuré l’entière collaboration de la commune pour l’atteinte des objectifs notamment l’éradication du Sida d’ici 2030.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique s’est réjouis de prendre la parole à l’occasion de cette cérémonie qui se situe dans le cadre des activités du mois de lutte contre le VIH/sida. Il a remercié la présidente de l’ONG Agir et marraine de la première semaine du Mois de lutte contre le Sida pour son engagement dans le combat qu’elle mène au quotidien pour un meilleur état de santé des populations du Mali en général et celui des femmes et des enfants en particulier.
“A travers cette cérémonie, l’occasion m’est offerte pour vous montrer quelques acquis mais aussi des défis auxquels mon département est confronté dans la mise en œuvre de la lutte contre le Sida et notamment dans la prévention de la transmission mère-enfant du VIH et du Sida. Le Mali a un taux de séroprévalence du VIH faible de 1,1 %, mais celui des femmes en âge de procréer (l’âge de 15 à 49 ans) est plus élevé et estimé à 1,3 % selon EDSM-V (2012). Les données de la surveillance sentinelle du VIH chez les femmes enceintes en 2012 ont noté un taux de 2,9 %, d’où la nécessité d’intensifier les actions de prévention du VIH chez ces dernières pour maîtriser la pandémie”, a indiqué Pr Sow. Et d’ajouter que la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) est un moyen efficace de réduire l’infection du VIH chez l’enfant. A la date d’aujourd’hui c’est 313 711 femmes enceintes qui ont bénéficié de conseil au cours des activités de consultation prénatales. Après le conseil, 221 888 personnes ont fait le test et 1 154 ont été diagnostiquées séropositives, soit un taux de 0,52 % de séropositivité. Sur les 1154 femmes enceintes séropositives, 1130 ont bénéficié de la prophylaxie ARV, soit 98 %.
Les activités de la PTME qui ont démarré en 2001 à Bamako au niveau du Centre d’excellence pédiatrique de l’hôpital Gabriel Touré avec l’appui de l’Unicef ont été étendues progressivement avec l’appui d’autres partenaires techniques et financiers (PTF).
Le Pr. Sow a rappelé l’un des objectifs majeurs du Cadre stratégique national de lutte contre le Sida 2013-2017 qui est de réduire de 50 % les nouvelles infections par le VIH. A l’en croire le nouveau Cadre stratégique national 2017-2021 de lutte contre le VIH, il s’agira de la réduction effective des nouvelles infections tant parmi la population générale que les populations vulnérables.
“Pour atteindre cet objectif, le Mali dispose d’un plan d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant pour la période 2015-2019”, a assuré le chef du département de la Santé et de l’Hygiène publique. Ce plan se fixe comme objectifs de réduire à moins de 4 % le taux de transmission verticale du VIH et de moitié les décès maternels et infantiles liés au VIH d’ici 2019, dira-t-il.
Ousmane Daou
source: L’indicateur du Rénouveau