L’Association malienne de lutte contre les déficiences mentales chez l’enfant (AMALDEME), a réceptionné, lundi dernier, les installations électriques (panneaux photovoltaïques), offertes par la Banque nationale de développement agricole (BNDA).
La cérémonie a été présidée par le directeur général de la BNDA, Souleymane Waigalo, en présence de la présidente de l’AMALDEME, Mme Yasmina Sanogho et de nombreux parents des enfants déficients. Financé par la BNDA à hauteur de 11.912.750 FCFA, ce geste s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) de la BNDA. Dans son intervention, Mme Yasmina Sanogho a expliqué qu’à travers ce projet, la BNDA a fait sortir l’AMALDEME de l’obscurité dans laquelle elle était plongée depuis un bon moment. «L’AMALDEME va réduire sa consommation d’électricité de 80%. Ce qui lui permettra d’épargner un montant de 34.055.357 FCFA sur les 15 années à venir», a souligné la directrice de l’Association. Cela permettra en plus d’offrir un environnement convivial de travail au personnel et particulièrement au centre médico-psycho-éducatif qui offre des prestations médicales, thérapeutiques et d’assistance psychosociale à des centaines d’enfants handicapés. Par ailleurs, l’électricité sera produite de manière écologique et va réduire les émissions de CO2. En offrant cette lumière, la BNDA a apporté la joie dans le cœur de ces enfants déficients mentaux qui l’ont bien ressentie, a souligné Mme Yasmina Sanogho.
Pour sa part, le directeur général de la BNDA a remercié la présidente de l’AMALDEME et l’ensemble de son équipe pour leur travail de portée humanitaire et patriotique. «C’est assez émouvant pour la BNDA d’aider une structure comme l’AMALDEME à combler ses besoins en électricité en ces périodes critiques par l’installation de système autonome écologique comme les panneaux solaires», a dit Souleymane Waigalo. «En décidant de vous apporter cette aide, nous ne faisons que suivre une stratégie qui est conforme à nos valeurs. Nous sommes une banque dont le cœur de métier est l’agriculture. Et qui parle d’agriculture réfère à la terre et donc à l’écosystème. C’est pourquoi nous avons été parmi les premières entreprises à être conscientes qu’au-delà de nos préoccupations financières intrinsèques, nous avons le devoir, voire l’obligation de contribuer à préserver l’équilibre socio-environnemental», a-t-il déclaré.
Fadi CiSSÉ
L’Essor