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Mohamed Oumar Traoré, secrétaire général du CNOSM : “La gestion du Cnosm sous l’égide du président Habib Sissoko est en avance sur les innovations actuelles du mouvement olympique et sportif mondial”

Dans cet entretien exclusif, le Secrétaire général du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) Mohamed Oumar Traoré, non moins président de la Fédération malienne de tennis, évoque entre autres ses missions, la gouvernance au niveau du Comité ainsi que les relations entre le Cnosm et le département des Sports ….

Aujourd’hui-Mali : Monsieur le Secrétaire général, en quoi consistent exactement vos fonctions au sein du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) ? 

Mohamed Oumar Traoré : Comme dans les 206 Comités olympiques du monde, la fonction principale du Secrétaire général, est de coordonner le travail de l’administration de l’Association extenso sensu. Il est, en cela, le principal collaborateur du président du CNO en relation avec le trésorier général et le chef de l’administration.

Le rôle du Secrétaire général est de veiller à la bonne marche de l’administration du CNO sous l’autorité du président et d’assurer la mise en œuvre des résolutions de l’assemblée générale et du Comité exécutif ainsi que des décisions du président qui est le premier responsable moral de notre institution.

Le Secrétaire général, avec ses services rattachés, principalement la Direction exécutive, traite les courriers (départ et arrivée), rédige les procès-verbaux des assemblées générales et des réunions de bureaux et coordonne les activités des commissions de travail du CNO.

A vous entendre parler ainsi, on a l’impression que le Cnosm est très bien structuré au plan administratif ?

Nous pouvons dire, sans fausse modestie et sans démagogie, que sous la direction éclairée du président Habib Sissoko, le Comité national olympique et sportif du Mali est sorti des ténèbres et se classe aujourd’hui parmi les Comités olympiques africains sinon du monde, qui ont une gouvernance conforme à l’Agenda 20/20 du Comité international olympique (CIO) basé sur la transparence administrative et financière.

Je reviens du séminaire des secrétaires généraux de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa) au Malawi, où le Mali a été cité en exemple de bonne gouvernance et surtout de CNO entretenant de bonnes relations avec le Gouvernement de son pays.

En a-t-il toujours été ainsi ou est-ce le fruit d’une innovation ?

Je ne peux pas parler du Comité national olympique et sportif du Mali d’autant plus que je l’ai très peu connu. Mais je peux vous assurer que la gestion du Cnosm sous l’égide du président Habib Sissoko est en avance sur les innovations actuelles du mouvement olympique et sportif mondial.

En matière de fonctionnement, il y a certainement eu aussi des innovations majeures pour accompagner les initiatives organisationnelles ?

Pour répondre à la question précédente et à celle-là, je peux vous citer les innovations suivantes qui ont été initiées par le président Habib Sissoko et son équipe : Instauration d’une Assemblée générale ordinaire annuelle du Cnosm qui discute, en toute transparence, les rapports d’activités et financier de l’année écoulée, ce qui était une première pour le mouvement sportif au Mali ; l’élaboration d’un budget quadriennal décliné en budget annuel soumis à l’approbation du Comité exécutif et de l’Assemblée générale du Cnosm ; attribution sans exclusive des subventions de la Solidarité olympique à toutes les fédérations olympiques du Mali ; mise en place d’une administration et d’un service de comptabilité fonctionnels ; audit des comptes du Cnosm par un Commissaire aux comptes indépendant ; adoption d’un Manuel de procédures administratives, financières et comptables pour assurer plus de transparence dans la gestion du Cnosm ; tenue des réunions et Assemblées générales du Cnosm à bonne date ; partage des ressources du sponsoring avec les Fédérations nationales ; équipement des Fédérations nationales en mobilier et matériels informatiques ; entretien de bonnes relations avec le Gouvernement du Mali ; implication dans les règlements des conflits et litiges au sein du mouvement olympique et sportif national…..

Monsieur le Secrétaire général, pensez-vous que les innovations ont produit les performances attendues ?

L’autosatisfaction n’est pas “le genre de la maison” au Comité national olympique et sportif du Mali. Nous travaillons pour atteindre la performance. Mais c’est à vous d’en juger.

Par ailleurs, quel est l’état des relations entre le Cnosm et les autorités publiques du Mali ?

Le Cnosm entretient d’excellentes relations avec le Gouvernement du Mali et plus particulièrement avec le Ministère des Sports, avec lequel nous avons instauré un cadre de concertation permanente surtout entre le ministre des Sports et le président du Cnosm. C’est le lieu ici, au nom de notre Comité exécutif et de notre président, de remercier le Gouvernement du Mali pour tous les appuis financiers qu’il accorde aux fédérations nationales et au Comité national olympique et sportif du Mali pour mener à bien nos activités.

La subvention annuelle de 250 millions de Fcfa accordée au Cnosm par le Gouvernement en est la preuve éclatante. Et le ministère des Sports associe le Cnosm à toutes ses activités et vice-versa

Il y a que le Cnosm s’est beaucoup investi dans la résolution de crises au sein d’associations sportives et même a contribué à réunifier nos journalistes sportifs en les regroupant dans une seule et unique association ? Qu’est-ce qui fait le secret de vos bons résultats à ce niveau ?

Il est vrai que le Ministère des Sports en l’occurrence, la Direction nationale des Sports et de l’Education physique (Dnsep) nous a confié beaucoup de missions de bons offices qui ont été tous couronnées par des succès. Je peux citer, entre autres, les litiges dans les fédérations de Rugby, de Taekwondo, de Jeux de Dames, de Football, etc…. Je pense que la clé de cette réussite réside en tout premier lieu dans la confiance que le mouvement olympique et sportif accorde au Cnosm et surtout à son président et aussi à notre connaissance du monde du sport et de ses dirigeants.

Par ailleurs, nos missions sont menées avec beaucoup de sérieux et d’impartialité. Ce qui justifie que nos avis et/ou décisions sont rarement contestés.

Pour le cas particulier des journalistes sportifs, tout l’honneur revient au président du Cnosm qui a toujours considéré que la division au sein de la famille de la presse sportive malienne est un désastre pour le sport malien.

C’est pourquoi, il s’est impliqué personnellement avec tact et en toute discrétion pour trouver une solution idoine à ce conflit. Nous devons tous le remercier pour la résolution de ce conflit.

Réalisé par El Hadj A.B.HAÏDARA

 

Me Jean Claude Sidibé, ministre des sports :

“Nous avons un partenariat fécond avec le Cnosm. J’apprécie à sa juste valeur l’assistance du Comité aux fédérations sportives”

Le Ministre des Sports, Jean Claude Sidibé

Franchement, le département des Sports tisse des relations très cordiales avec le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm). Nous avons un partenariat très fécond. Et très souvent d’ailleurs, le ministre des Sports et le président du Cnosm vont ensemble en mission. Ce qui est rare dans beaucoup de pays. Dans nombre pays, les relations sont tendues entre le Comité olympique et le Département des Sports. Alors qu’au Mali, le département des Sports et le Comité olympique  sont lancés dans un grand programme de vulgarisation de l’ensemble des sports. Et j’apprécie à sa juste valeur l’assistance du Comité national olympique et sportif du Mali aux différentes fédérations. Quand j’étais président de la Fédération malienne de basketball, le Cnosm a soutenu nombre de formations au niveau du basket.

Et je n’ai pas eu vent de mauvaise gestion au niveau du Cnosm. C’est pour vous dire que la structure, sous la houlette du président Habib Sissoko, est bien gérée. Ce qui est sûr, nous recevons tous les ans le rapport d’activités du Cnosm. Et toutes les fédérations membres reconnaissent que nous avons un Comité olympique qui est très bien géré.

Vous savez,  Habib Sissoko, c’est une immense personne qui a dédié toute sa vie au sport, à l’ensemble du sport, pas seulement au judo. Je l’ai connu lorsque je n’étais pas encore le président de la Fédération malienne de basketball. Je l’ai côtoyé quand j’étais président de cette fédération. Aujourd’hui, en tant que ministre des Sports je le côtoie. J’espère qu’il va continuer encore plus longtemps pour servir le sport malien. Je pense que le mouvement olympique et sportif malien est l’un des plus sages d’Afrique.

 Amadou Togola, président de la fédération malienne de cyclisme :

“Sans le Cnosm sous le leadership de Habib Sissoko, les fédérations sportives auront du mal à vivre”

Amadou Togola

Je profite de cette occasion pour remercier tous les journalistes qui œuvrent pour la promotion du sport malien. La relation entre la Fédération malienne de cyclisme et le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) est au top parce que sans le Comité sous le leadership du président Habib Sissoko, les fédérations sportives maliennes auront du mal à vivre. Depuis 2010, nous avons signé un contrat de partenariat avec Sotelma-Malitel via le Cnosm. Ce qui permet aux différentes fédérations sportives maliennes d’exécuter leur programme d’activité sur le plan national. Nous savons aussi que les compétitions internationales ne sont pas du ressort du Cnosm. Mais avec tout cela, il fournit beaucoup d’efforts pour nous accompagner afin que nous puissions participer à ces compétitions internationales. Pour preuve, lors du Tour de la Côte d’Ivoire en septembre dernier, nous avons eu des difficultés pour participer, mais c’est le président du Cnosm qui s’est engagé pour financer l’intégralité de cette mission. En plus de cela, le président Habib Sissoko a tout mis en œuvre pour que je puisse participer au Congrès de l’Union francophone de cyclisme à Paris. Avec tout cela, je peux dire que nos relations sont au beau fixe. Je pense que la gouvernance du président Habib Sissoko est excellente parce que s’il n’avait pas une bonne gestion, peut-être qu’il n’aurait pas des fonds pour nous accompagner au-delà de ses prérogatives. Avec tout cela, je peux dire qu’il y a une bonne gestion au niveau du Comité national olympique et sportif du Mali.

Adama Mariko, président de la fédération malienne de karaté et disciplines associées :

“Si le karaté malien vit toujours, c’est grâce au Cnosm parce que 95% de nos activités sont financées par le Comité”

Sans démagogie, nous avons de très bons rapports avec le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) à travers son président, Habib Sissoko, et toute son équipe. Je peux vous dire avec plus de précision que si aujourd’hui le karaté malien vit, c’est grâce au Cnosm parce que 95% de nos activités sont financées

Adama Mariko

par le Comité. Je profite de cette occasion pour adresser nos sincères remerciements au président Habib Sissoko. Cet homme est un dirigeant sportif extraordinaire, qui connait vraiment le sport et les valeurs olympiques.  Habib est un travailleur, un amoureux du sport et qui a beaucoup aidé le sport malien.  En ce qui nous concerne, nous sommes avec lui, nous le soutenons et nous le soutiendrons. La gouvernance au niveau du Cnosm est très bonne. Le président Habib a fait plusieurs pas allant dans le cadre de la transparence au sein du Comité. Dans l’année, nous avons la situation nette de toutes les activités qui ont été faites par le Comité. Je vous dis le président du Cnosm est un grand homme à qui on doit du respect, vu tout ce qu’il a fait pour le sport malien.

 

Kissima Sylla, secrétaire général de la fédération malienne d’athlétisme

“Grâce au Cnosm, notre fédération est dotée aujourd’hui d’un chronométrage électrique moderne…”

selon le secrétaire général de la Fédération malienne d’athlétisme, Kissima Sylla, le lien de partenariat entre sa fédération et le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) se porte très bien. “Effectivement, nous entretenons d’excellents rapports avec le Comité national olympique et sportif du Mali. Nous avons bénéficié de plusieurs stages d’administration pour nos dirigeants sportifs et des bourses olympiques pour nos athlètes. Cette année encore, nous avons obtenu le doublement de la bourse olympique pour nos athlètes. Cela grâce au Cnosm” précise-t-il. Avant d’ajouter : «Le Cnosm a appuyé la Fédération malienne d’athlétisme en finançant les compétitions nationales à travers le sponsoring avec Sotelma-Malitel. Il a financé le programme de développement de la structure en 2015, qui nous a permis d’organiser un stage des entraîneurs de niveau 1/ IAAF et un stage destiné aux officiels techniques de niveau 1/ IAAF.  En 2018, le Cnosm a financé l’achat d’un chronométrage électrique moderne pour un montant de 18 millions de Fcfa et financé un stage de formation de 12 techniciens en chronométrage pour 3 millions de nos francs. Je pense que cet appareil est aujourd’hui la meilleure dotation de la Fédération que nous avons eue depuis l’indépendance. Ce n’est pas tout, puisque le Cnosm est toujours intervenu dans la gestion des crises nées souvent des élections du bureau fédéral. C’est pour vous dire que nous avons de très bons rapports avec le Cnosm».

 Oumar Baba Traoré, Président de l’AJSM :

“Le président Habib est entré dans l’histoire de la presse sportive”

En guise de témoignage, Oumar Baba Traoré, le président de l’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm) a soutenu que grâce à l’intervention du président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) Habib Sissoko, la division de la presse sportive malienne n’est plus qu’un lointain souvenir.

Oumar-Baba-Traoré, président AJSM

“Nous avons assez souffert de cette situation. Les journalistes sportifs de différents bords avaient du mal à se fréquenter et à peine se parler. Ce qui a occasionné des scènes déplorables à l’extérieur du pays lors des compétitions internationales avec des journalistes sportifs maliens divisés. Après sa médiation qui a abouti à une solennelle cérémonie de signature de réunification des deux associations, le congrès unitaire a définitivement enterré cette sombre page du journalisme sportif au Mali. Désormais, je suis heureux de témoigner que grâce aux bons offices du président Habib Sissoko, nous ne formons qu’une seule et même famille. Principal soutien de l’Ajsm, le président Habib a toujours été à nos côtés. Nous pouvons citer, entre autres appuis : plusieurs formations pour les journalistes dont quelques-unes de haut niveau, les appuis à l’Ajsm lors des différentes nuits Ajsm, le parrainage du prix qui porte son nom lors de la nuit Ajsm, les appuis à l’Ajsm dans le cadre des différents voyages, sans oublier ses appuis dans le cadre des différentes fêtes … Personnellement, je m’inspire du leadership de ce dirigeant hors pair qui fait la fierté du sport et de l’olympisme africain. Pour s’en rendre compte, il faut être dans les foras en Afrique et au-delà. Au nom de l’ensemble des journalistes sportifs du Mali, je ne peux que remercier solennellement le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) à travers le président Habib pour son accompagnement quotidien”, a soutenu Oumar Baba Traoré.

Source: Aujourd’hui

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