Après le putsch du 18 août dernier, l’heure est à la transition ou tous les Maliens devront être uni pour sortir du chaos et faire rayonner le Mali comme il le mérite.
Hormis le poste de président, le choix des membres du futur gouvernement de transition est tout aussi primordial. En effet, les débats ces derniers temps tournent autour du choix du président de la Transition. De nombreuses personnalités ont déjà été proposés par bon nombre d’individus et membres de la société civile pour nous permettre d’avoir une transition productive.
Néanmoins, les autres postes Ministériels ne sont aucunement à négliger. Sur un gouvernement de 37 membres que nous avons récemment connu ; il est primordial de resserrer les rangs et couper la poire en deux afin de diminuer le nombre de portefeuilles ministériels pour ne conserver que les postes clé. À ce titre, nous pensons qu’un gouvernement de 24 membres serait largement suffisant. Ainsi, les portefeuilles alloués seront dédiés au :
Premier ministre, chef du gouvernement
Ministre de l’Economie et des Finances,
Ministre de la Santé et des Affaires sociales,
Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux ;
Ministre de la Défense et des anciens Combattants ;
Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation ;
Ministre de la Sécurité et de la Protection civile ;
Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale ;
Ministre de l’Industrie et du Commerce ;
Ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique ;
Ministre des Infrastructures et de l’Equipement
Ministre de l’Energie et de l’Eau
Ministre des Transports et de la Mobilité urbaine
Ministre de la Culture, de l’artisanat et du tourisme
Ministre des Mines et du Pétrole
Ministre de la Communication,
Ministre des Maliens de l’Extérieur
Ministre des Affaires religieuses et du Culte
Ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche
Ministre de l’emploi, de la Jeunesse et des Sports
Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable:
Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille
Ministre des domaines, de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement social
CHOIX D’UN PREMIER MINISTRE INTÈGRE, RASSEMBLEUR ET VISIONNAIRE.
L’action gouvernementale ne peut être menée à bien si le ton n’est pas donné par un Premier ministre qui en a les capacités. À ce titre le Premier ministre chef du gouvernement devra être celui qui dirige toute l’équipe gouvernementale dans l’application des buts recherchés. Le premier, ministre devra sans aucun doute être un homme intègre, n’ayant pas d’antécédents avec la justice. Un homme visionnaire ayant la connaissance des problèmes profonds que vie le Mali aujourd’hui. Une personne maîtrisant déjà l’appareil d’état et l’administration et surtout qui a un minimum de connaissance du territoire Malien pour avoir eu à le sillonner.
Plus que jamais le Premier ministre devra être rassembleur avoir la forte capacité de mobiliser l’opinion donc être déjà connue du grand public pour le travail qu’il a eu à fournir au sein de notre pays. Avec la capacité incontestable de diriger une équipe et de les galvaniser. À aucun moment, le Premier ministre ne devrait être politique. Le but recherché durant cette transition n’est pas de mettre en avant un parti politique ou ses membres, mais de faire avancer le pays et permettre à cette transition d’être une période de renouveau pour le Mali.
CES TECHNOCRATES QUI ONT DÉJÀ FAIT LEURS PREUVES
Ces dernières années, le Mali n’a malheureusement pas eu la chance de se voir servir que par des patriotes primant l’intérêt national. Néanmoins, il est indéniable que dans le lot ressortent des personnes ayant été a des postes ministériels et qui, à l’unanimité, ont su faire aboutir les choses dans les domaines à leurs alloués. Il s’agit entre autres de :
« L’Accord d’Alger, c’est le respect du drapeau national, le respect de l’hymne national, le chant du Mali. Ou, quand le chant du Mali était entonné, au début de la cérémonie, alors que tous les diplomates et les Maliens étaient debout, avec respect et solennité, le président de la CMA, mon frère Sidi Brahim Ould était d’abord assis, ensuite, il s’est levé, avec désinvolture, il avait les bras croisés. L’Accord d’Alger, c’est le respect de l’histoire nationale du Mali ».TIÉBILÉ DRAME : farouche opposant de l’ancien régime et bras droit de soumaila Cissé, Tièbilé Drame une fois nommé ministre de affaires étrangères et de la coopération internationale en 2019, a su faire rayonner le Mali tel qu’il se doit. Ce monsieur, qui n’a pas la langue dans la poche, sait défendre bec et ongles les intérêts du Mali et ce peu importe celui qui se trouve en face de lui. On se rappelle son premier « coup de gueule » lors de la célébration de la journée de l’Afrique, lorsque le président de la CMA de l’époque, sidi Ibrahim ould Sidatti avait manqué de respect au Mali en ne se tenant pas debout durant l’hymne national. Tièbilé Drame avait alors, devant tous les invites, épinglé le rebelle en lui rappelant que
Tièbilé Drame n’hésitait pas à défendre le Mali même hors de son territoire en imposant les meilleurs compromis pour son pays. Et récemment, ce ministre, qui n’a pas « la langue dans la poche », a convoqué les ambassadeurs des pays membre permanents de l’ONU, résidants dans notre pays afin de leur demander des comptes quant au rapport scandaleux sur les trafics de drogue, qui a était établi par des experts de l’ONU et publié au grand jour à un moment très critique.
AROUNA MODIBO TOURE, affectueusement appelé « papou » ou encore « le super ministre » est comme certains aiment le dire, « le porte bonheur ». Cet homme plébiscité de tous, est très convoité et a réussi à rassembler là ou bon nombre ont échoué. Arouna Modibo Toure a excellé dans tous les postes où il a été nommé. Avant d’être nommé ministre de l’Économie numérique en 2017, Arouna Modibo Toure était Directeur Général du PMU Mali où il a su sortir la société d’un état de faillite et fait rayonner les comptes en passant d’un chiffre d’affaires annuel de 54 milliards de FCFA en 2013, a plus de 80 milliards en 2016 ; un record ! Nommé par la suite au ministère de l’Économie numérique et de la communication, Arouna Modibo Toure aura révolutionné le domaine du Numérique en réussissant à convaincre les investisseurs étrangers et nationaux que le numérique est le futur du Mali. De la même manière, le domaine de la communication a été réglementé. Des lois ont été votées en faveur des journalistes et des sociétés de communication. Il est d’ailleurs l’instigateur des cartes biométriques, de quoi forcer le respect des journalistes Maliens, même à l’international. Enfin, Arouna Modibo Toure a été nommé en 2019, au ministère de la jeunesse et des sports. Département très sensible où pullulaient les problèmes de tous genres durant des années. Notamment au niveau de la FEMAFOOT où il a réussi à faire voter les nouveaux statuts ce qui a permis la reprise du championnat malien arrêté depuis 2017, pour le plus grand bonheur des footeux ! « Papou » a réussi en l’espace d’une année à redonner le sourire aux amoureux du foot, et surtout mener à bien les élections libres et transparentes pour la présidence de la FEMAFOOT (Bavieux Touré) et du CNJ (Amadou Diallo). Enfin cerise sur le gâteau, ce technocrate hors pair à contribué à la nomination d’un Malien à la tête de la FIBA monde en la personne de Hamane Niang ! Tout cela sans oublier les multiples rénovations des infrastructures sportives comme le palais des sports, le centre de sportif d’élite Ousmane Traoré de Kabala, le stade omnisports Modibo Kéita et le Centre de Médecine des Sports. Ces rénovations ont permis de rehausser le niveau de nos infrastructures sportives qui sont aujourd’hui dignes d’accueillir les plus grands matchs nationaux et internationaux. Expert-comptable de formation, il a des notions d’économie qui jusqu’à nos jours lui ont permis de redresser financièrement tous les départements dont il a été à la tête.
ME MALICK COULIBALY, Magistrat de formation, il a révolutionné la justice à une période ou l’injustice régnait comme maître. Malick Coulibaly est un connaisseur aguerri en termes de justice. Il a exercé les fonctions de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kati jusqu’en septembre 2008, où il a donné sa démission pour protester contre la non-application d’une décision de justice.
Par la suite, Malick Coulibaly est nommé expert en formation en droit humain au Programme d’appui conjoint des Nations unies à la promotion des droits humains et genre (PCDHG).
Le 25 avril 2012, il est nommé ministre de la Justice, garde des Sceaux, dans le Gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Il est reconduit dans ce poste dans le gouvernement d’union nationale de Cheick Modibo Diarra le 20 août 2012.
Nommé en mai 2019 dans le gouvernement de Boubou Cissé, Malick Coulibaly a défrayé la chronique. Il a réussi à mettre le grappin sur les grands criminels à cols blanc que connaît le Mali. Parmi ceux-ci, on peut nommer Bakary Togola toujours sous les verrous et Adama Sangaré maire de Bamako qui, lui aussi, y a fait un long séjour. Malick Coulibaly a réussi à ramener sur la table le scandale des hélicoptères cloués au sol et payés à coup de milliards aux frais du contribuable ; par la même, il a réussi à faire fuir du pays certains suspects. Comme quoi, il ne faut pas le prendre à la légère. Réputé comme étant, intègre et n’ayant aucune crainte de sa hiérarchie, Malick Coulibaly n’hésite pas à faire appliquer la loi pour les intérêts du Mali, quitte à faire des propositions qui lui coûterons son poste comme récemment avec sa lettre incitant à un écourtement du Mandant d’Ibrahim Boubacar Keita.
MADAME SY KADIATOU SOW, réputée pour être battante, elle est titulaire d’une maîtrise de lettres modernes et d’une licence de droit public de l’université de Paris X (Nanterre).
Elle a occupé plusieurs hautes fonctions au sein de l’administration malienne dont
Gestionnaire des ressources humaines à la CMDT de 1982 à 1990. Elle a été la Gouverneure du district de Bamako, première femme à occuper ce poste au Mali, entre avril 1993 et février 1994. Elle a été Ministre des Affaires étrangères, de Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine de février à octobre 1994.
Ministre de l’urbanisme et de l’habitat d’octobre 1994 à février 2000. Mme Sy Kadiatou Sow à dénoncé les irrégularités qui ont émaillé le scrutin présidentiel de 2018. À ses dires, l’ampleur de la fraude avait dépassé tout entendement. Ayant vécu plusieurs transitions Madame Sy Kadiatou Sow est une personne ressource à ne pas négliger. Récemment, elle a combattu au sein du M5 RFP pour dénoncer la mauvaise gestion du pays et incitée les femmes et les jeunes à se mobiliser pour mener le combat à bien.
DE LA NÉCESSITÉ DE NE PAS ÉCARTER CEUX QUI NOUS MÈNERONT VERS DES LENDEMAINS MEILLEURSMOHAMED AG ERLAF, l’homme discret mais efficace. Ancien Ministre de l’industrie et du commerce et auparavant de l’administration territoriale et de la décentralisation, Mohamed Ag Erlaf travaille sans faire de bruits. Pour lui, ce sont les résultats qui comptent. Mohamed Ag Erlaf a été ministre à maintes reprises et à chaque fois, il a contribué à promouvoir le département dans lequel il était. Visionnaire, Mohamed Ag Erlaf a une connaissance accrue de l’administration malienne. En 2018, il a réussi à organiser les élections présidentielles sur la quasi-totalité du territoire national. De sa forte expérience et des relations qu’il a avec les institutions maliennes et étrangères, Ag Erlaf serait une valeur ajoutée pour la refondation d’un Mali Nouveau.
Comme aiment le dire les chimistes, « rien ne se perd, tout se transforme » ! Une chose est claire, on ne peut construire le Mali de Demain sans ceux ayant une expérience avérée et qui ont donné des résultats probants dans un passé proche. Le CNSP bien qu’il semble être convenablement conseillé, a besoin de personnes valables, avec un CV bien fourni. Des individus réputés pour ne pas avoir été impliqués à aucun moment dans des scandales de détournements de fonds publics ni dans des scandales politiques. Nous avons besoin de personnes intègres, patriotes prêtes à donner de leur temps et de leur Énergie pour reconstruire le Mali. Nous avons besoin de personnes de bonnes foi qui constatent que le peuple malien a souffert et continu de souffrir. Nous avons besoin de personnes voulant le meilleur pour le peuple malien dans son ensemble et non le meilleur pour leur compte en banque personnel. Nous avons besoin de Technocrates qui une fois à l’œuvre donnerons des résultats probants dans le laps de temps qui leur est imparti. Nous avons besoin de personnes dynamiques qui vont faire bouger les lignes et inculquer au peuple malien l’amour du travail bien fait. Pour cela, il est indispensable de mettre à des postes stratégiques des technocrates qui ont déjà eu à faire leurs preuves afin que très vite, nos finances soient meilleures, nos routes praticables, nos écoles réouvertes ; nos hôpitaux pleins de vies et salubres, notre justice incorruptible.
AWA TRAORE
NOUVEL HORIZON