Suite aux multiples arrestations des conducteurs de tricycles par les policiers dans notre pays ce qui cause la perturbation par la même occasion de leurs activités journalières, les conducteurs de ces engins se sont regroupés, hier mercredi 26 août 2020, à Soukoni-Courani pour dénoncer et exprimer leurs rancœurs face à la situation.
En effet, les tricycles constituent un très grand moyen de transport, de nos jours, à Bamako. Ils sont présents presque dans toute la capitale malienne et ont beaucoup de difficultés dans l’accomplissement de leurs activités journalières. Pour cause, les multiples arrestations policières. Dans leurs explications, M. Moussa Doumbia, représentant des conducteurs et propriétaire de tricycles, a fait savoir que, ces arrestations abusives perpétrées par nos policiers au bord de nos routes freinent gravement leurs activités.
« On ne peut rien entreprendre sans être intercepté par les policiers, documents ou pas, nous sommes contraints de payer les 1000 FCFA et les 2.000 FCFA. Nous sommes vraiment fatigués de ces comportements », a-t-il dénoncé.
Il rappellera ensuite que, les policiers ont entamé ce comportement, depuis plus de trois (03) ans avec le régime Ibrahim Boubacar Kéita et à l’époque les conducteurs de ces engins ont tout entrepris pour remédier à ce problème auquel ils font face, sans succès. Mais, estiment-ils, « Avec ce changement de régime, nous sommes convaincus que nos autorités prendront des mesures contre cette pratique ».
Selon lui, le mali traverse une crise économique très grave et qu’« il n’est pas facile de gagner la recette journalière et si les policiers nous dérobent le peu qu’on gagne sera encore pire. Si c’est fait dans les normes, cela n’est pas un problème pour nous ». Mais, signale M. Doumbia, « en toute réalité, même en ayant tous les documents qu’il faut, ils nous arrêtent pour nous forcer à payer de l’argent », a-t-il déploré.
Il ajoutera ensuite qu’« aujourd’hui, les policiers ont interceptés plus de soixante (60) tricycles au bord des ponts pour nous dire qu’il est l’heure et ils nous conduisent au Groupement Mobile de Sécurité (GMS), sans même nous dire pourquoi ».
À (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 27 AOÛT 2020
Abdoul Karim SANOGO
NOUVEL HORIZON