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Mise en place du schéma de l’infrastructure qualité de la Cédéao : les experts balisent le terrain à Bamako

Du 1er au 3 février 2017, se tient à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, un atelier d’information sur les résultats de l’étude pour la mise en place du schéma de l’infrastructure qualité de la Cédéao. La quarantaine de participants venus des différents pays de l’espace Cédéao vont pendant trois jours éplucher le rapport de l’étude en vue de faire des recommandations utiles à l’organisation sous-régionale pour la mise en place de l’infrastructure qualité.

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En application de la Politique qualité de la Cédéao (Ecoqual) adoptée en février 2013 par l’acte additionnel A/SA. 1/02/13, le Règlement communautaire n°C/Reg. 19/12/13, pris en décembre 2013, a mis en place l’infrastructure régionale de la qualité de la Cédéao (IRQ). Ce Règlement autorise, notamment en son article 7, la commission de la Cédéao à créer ou désigner : une direction technique au sein de commission de la cédéao en charge de la qualité ; un Conseil communautaire de la qualité (CCQ) ; un Comité communautaire de métrologie (CCM) ; un Comité communautaire d’évaluation de la conformité (CCEV) ; un Système régional d’accréditation (SRA) ; un Comité communautaire de règlement technique (CCRT) ; des structures nationales à vocation régionale dans les différents domaines de la qualité.

Par ailleurs, en vue de contribuer à mettre en œuvre la Politique qualité de la Cédéao (Ecoqual), notamment la mise en place de l’infrastructure régionale de qualité de la Cédéao, le Programme d’appui au système qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO) est en cours d’exécution depuis septembre 2014 sous l’appui technique de l’ONUDI et financier de l’Union européenne. Le PSQAO avait été chargé de mener une étude en vue de proposer pour l’ensemble des organes régionaux de la qualité cités ci-dessus, les types de structures adéquates qui permettent d’assurer la mise en œuvre de leurs missions techniques.

Ainsi, l’étude devrait permettre de définir les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement des structures régionales de la qualité conformément à l’article 9 du Règlement n°C/Reg.19/12/13. Elle devrait définir également le mode de financement qui leur est approprié. Pour le présent atelier, l’objectif général est d’informer les principales parties prenantes sur les principales propositions de l’étude pour la mise en place du schéma de l’infrastructure de la qualité de la Cédéao.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim. A en croire le ministre, le Mali a adopté en juin 2015, sa politique nationale de qualité. Le ministre a souhaité qu’au terme de ces 3 jours de travaux, que les experts participant puissent sortir des tangibles recommandations devant permettre la mise en place d’une infrastructure qualité pour les populations de la Cédéao.

Pour le responsable du Programme système qualité de l’Afrique de l’Ouest ONUDI, Bernard Bau, cet atelier est le fruit de deux ans de travail mené pour le compte de la Cédéao par le PSQAO. « L’étape que nous franchissons aujourd’hui dans  la mise en place du schéma de l’infrastructure de la qualité de la Cédéao est majeure et constitue une avancée notable dans la marche vers le renforcement de la compétitivité dans l’espace Cédéao », a souligné Bernard Bau.

En effet, le développement d’une infrastructure régionale de la qualité est un catalyseur d’intégration économique et de développement durable. Elle facilite la participation aux échanges internationaux, permet la production de valeur ajoutée, notamment par la transformation locale des produits, et assure la protection des consommateurs et de l’environnement.

S’adressant aux participants, le maire de la Commune IV d’indiquer que « je n’en doute pas que vous saviez parfaitement que la normalisation tout comme la qualité, représentent aujourd’hui deux outils stratégiques indispensables à la préservation de la santé, la protection de la vie, la protection des consommateurs et des intérêts collectifs, l’intégration de la production nationale et la valorisation des ressources naturelles du pays, la protection de l’environnement et l’élimination des entraves techniques aux échanges ».

 

La rédaction 

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