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Micro trottoir: Ce qu’ils pensent de la presse malienne

A l’occasion de la Journée internationale de la liberté presse, nous avons donné l’opportunité à des citoyens de se prononcer sur la presse malienne.

Fatoumata Cissé, doctorante en GRH, maitrisard en droit et sociologie :

“Les médias de nos jours véhiculent une image très peu glorieuse malheureusement de tout ce qui est information. Je m’explique, il est devenu compliqué de démêler les vraies informations des fausses tant certains journalistes de nos jours sont paresseux. Ils peinent à fournir de l’effort minime quant à la vérification de leurs sources, donnant lieu à une scène médiatique qui pullulent de fakes news. Je pourrais prendre comme exemple, l’ORTM qui a fait la pub d’Open AI qui, au final s’est avéré, une chaine d’escroquerie. Par ailleurs, il y a également des gens qui se disent journalistes. Du jour au lendemain, sans aucune formation, aucune expérience en se jetant à corps perdu dans cet exercice. On se retrouve ainsi avec des journalistes créateurs de buzz car invitant deux personnes ayant des différends et poser des questions qui fâchent. Afin qu’eux (journalistes soient connus) je prends comme exemple Ouverture Média avec Thierno Ndiaye”.

 

Djakaridja Coulibaly, enseignant :

“Je trouve que les hommes de médias sont trop conformistes. Eux qui doivent lutter pour leurs droits, sont les plus exploités dans la société. On reconnait qu’ils ne sont pas bien payés et ne dépendent que de per diem. Des hommes qui sont mal payés, comment pourront-ils faire un plaidoyer pour une nation ? Ils doivent être mis dans les conditions, afin qu’ils puissent exercer leur métier convenablement”.

 

Oumar Diarra, boutiquier :

“Certains journalistes sont malhonnêtes, aujourd’hui certains hommes de medias acceptent de l’argent de la part des personnalités en vue de faire leur promotion et défendre leurs intérêts. On a arrêté de les écouter”.

 

Sékou Berthé, couturier :

“De nos jours, avec l’avènement des réseaux sociaux, les jeunes ne s’intéressent plus à la presse, ils s’informent grâce aux réseaux sociaux (Tiktok, Facebook, WhatsApp). Surtout concernant la presse écrite, les jeunes ont la paresse de lire les journaux écrits”.

 

Mamadou Diallo, enseignant du supérieur :

“De nos jours, en regardant la presse, on voit que beaucoup sont devenus journalistes sans passer par une école de journalisme, ils ont besoin d’une formation de la part des expérimentés. Ce que nous lisons, on sent vraiment que les informations ne sont pas recueillies avec professionnalisme”.

 Fatoumata Konta, ménagère :

“Vraiment, les enlèvements des hommes de médias sont un frein à l’évolution et à l’exercice de ce métier, de nos jours car les journalistes exercent ce métier en ayant la peur au ventre”.

Propos recueillis par

Allaye Cissé

(Stagiaire)

SourceMali Tribune

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