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Message de vœux de Nouvel an du Président du Comité Stratégique du M5-RFP/Mali Kura aux Responsables des médias Bamako le 12 février 2025

Mesdames et messieurs les Responsables des médias,

Mesdames et messieurs, les membres du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques/ Mali Kura,

 Permettez-moi de rendre Grâce à Allah, Le Tout Puissant, par la Miséricorde de qui, nous sommes aujourd’hui rassemblés et ensuite, vous souhaiter une fraternelle bienvenue au Siège des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE-An Ka Wuli), siège de AKMD, et vous remercier d’avoir répondu à l’invitation du Comité Stratégique du M5-RFP/Mali Kura, pour la présentation des vœux de Nouvel an de son Président aux médias.

Mais avant de poursuivre, je vous invite à observer une minute de silence et de recueillement en la   mémoire des martyrs des journées des 10, 11 et 12 juillet 2020 et de toutes les victimes, militaires et civiles, de la barbarie terroriste et du grand-banditisme. Merci.

Mesdames et messieurs,

Mesdames et messieurs de la presse, merci pour votre présence, votre mission est fondamentale pour notre pays. Dans un monde en perpétuelle mutation, où l’accès à une information fiable est un défi, vous avez la lourde responsabilité d’éclairer l’opinion, d’expliquer les faits et de contribuer à la cohésion nationale. Votre travail parfois exercé dans des conditions difficiles, est indispensable à la construction d’un Mali plus fort et plus uni. C’est pourquoi il est essentiel que vous puissiez exercer votre métier avec responsabilité, professionnalisme et sérénité.

La présentation des vœux de Nouvel an est un moment privilégié pour jeter un regard rétrospectif sur l’année écoulée et envisager à la lumière de ce constat les perspectives pour l’année qui débute. Mais je voudrais d’abord rappeler ici que le Comité Stratégique du M5-RFP/Mali kura entend poursuivre les idéaux de départ du Mouvement, à savoir instaurer une gouvernance vertueuse du pays et poser les bases de la refondation de l’Etat et de la société malienne.

Dans cette démarche, que retenir globalement de l’année écoulée ?

Janvier 2024, les autorités de la transition annonçaient deux grandes décisions, sans aucune forme de   concertation ni de consultation d’aucune force vive de la nation : la fin de l’Accord dit d’Alger (APR) avec effet immédiat et l’ouverture d’un dialogue direct inter-maliens, ainsi que le retrait de la CEDEAO. Il y a lieu de relever les atteintes aux droits et libertés, une économie à la peine, des acquis sécuritaires et une insécurité humaine aggravée.

Ne pouvant évoquer ici toutes ces questions, je vais donc m’appesantir sur quelques points saillants de notre vie nationale au cours de l’année écoulée. Le premier de ces points concerne bien entendu la situation sécuritaire.

La brillante libération de Kidal et celles d’autres localités constituent assurément des acquis que nous avons salués avec fierté et enthousiasme, tout comme nous avons apprécié la montée remarquable en capacité des FAMAs ainsi que l’accroissement de leur efficacité opérationnelle. Je tiens ici à les assurer de tout notre soutien et leur exprimer notre reconnaissance pour les efforts méritoires qu’elles déploient dans la défense de la patrie et la sécurisation des populations et de leurs biens.

Cependant et malgré ce qui vient d’être dit, il y a lieu de relever la persistance et même dans certains cas la détérioration de la situation sécuritaire dont souffrent toujours les populations maliennes, que ce soit au nord, au centre, dans le sahel occidental ou même à Bamako qui fut victime d’une attaque meurtrière le 17 septembre dernier. Et récemment l’attaque perpétrée contre un convoi sur la route Ansongo-Gao illustre cette persistance.

Je voudrais aussi attirer l’attention sur la précarité et la souffrance de certains de nos compatriotes dont la situation exige la solidarité de la Nation.

Je veux parler des réfugiés, des déplacés climatiques, singulièrement les victimes des inondations, de ceux qui n’ont pas pu s’adonner à leurs activités champêtres et qui sont exposés aux difficultés quotidiennes de se nourrir et de nourrir leurs familles. Je veux parler aussi des enfants de plus en plus nombreux qui ne reçoivent plus d’enseignement faute d’écoles accessibles et d‘enseignants disponibles, des communautés ne bénéficiant plus d’un système de santé à la hauteur de leurs besoins et de tous ceux qui sont privés, souvent depuis très longtemps, des services d’une administration fonctionnelle. Selon certaines sources, plus de 4,5 millions de maliens auront besoin d’une assistance alimentaire cette année.

Face à cette situation le Comité Stratégique du M5-RFP/Mali Kura exhorte une fois de plus les autorités de la Transition à poursuivre les efforts indispensables de mise en condition idoine des FAMAs dans l’accomplissement de leur mission, tout en gardant à l’esprit que la lutte contre le terrorisme ne saurait se limiter à l’option du « tout militaire », même si la riposte militaire doit rester   prioritaire et robuste. Les actions de développement socio-économique, les programmes de formation des jeunes à des métiers permettant leur insertion sociale dans la dignité, l’éducation des populations aux valeurs de la République et à la citoyenneté doivent accompagner stratégiquement l’option de la force armée. Il s’agit-là d’une condition sine qua non d’une sortie durable de la crise.

Mesdames, messieurs,

La situation socio-économique et financière continue d’être crispée.

Le Mali traverse une des plus graves crises de son histoire avec des conséquences socio-économiques majeures pour ses populations. Le constat de la cherté de la vie est une triste réalité : le sucre, le riz, l’huile, les céréales, les matériaux de construction ont tous connu une augmentation notable. Des mesures nécessaires doivent être prises urgemment pour contenir cette hausse spectaculaire des produits de première nécessité par la distribution de vivres et d’aliments de bétail, le transfert monétaire aux ménages les plus touchés, le financement des travaux publics à haute intensité de main d’œuvre, etc.

Malgré une croissance économique prévisionnelle de 5.3% en 2025, principalement alimentée par l’extraction de l’or, le coton et le lithium, l’économie malienne reste fortement dépendante des cours mondiaux de ses principaux produits d’exportation.

Avec les ressources internes qui peinent à être mobilisées davantage, une crise de liquidités sans précédent et donc un accès limité au financement régional et international pour satisfaire des besoins toujours grandissant des services publics, comment envisager la réhabilitation des routes nationales, offrir une éducation de qualité à tous, améliorer les services de santé et assurer l’accès à l’énergie ?

La crise énergétique inédite que vit le pays depuis plus de deux ans reste sans résolution et impacte lourdement les activités productives des maliens, constituant de ce fait un élément majeur d’aggravation de la situation économique et sociale du pays. De nombreuses entreprises petites, moyennes et unipersonnelles ont soit fermé, soit réduit de façon drastique leurs activités, gonflant ainsi les chiffres déjà impressionnants du chômage dans notre pays. Le panier de la ménagère est de plus en plus léger.  Il urge donc qu’au-delà des approches erratiques, le gouvernement prenne toutes les mesures nécessaires et indispensables pour juguler ce problème dont l’impact global affecte l’Etat, l’économie et la société malienne dans son ensemble.

Avec une dette publique qui se situe autour de 56% du produit intérieur brut, le risque de surendettement demeure et toujours plus d’efforts seront demandés aux particuliers et aux entreprises pour faire face au service de la dette qui avoisine désormais les 20% du budget national. Un surendettement qui ne se traduit pas par de meilleures conditions de vie des populations constituerait à coup sûr un goulot d’étranglement pour la croissance économique.

L’environnement des affaires et l’attractivité du pays se dégradent aussi. Cette dégradation se traduit par un harcèlement constant des entreprises et une immixtion dans les affaires judiciaires dont l’indépendance est une condition sine qua non pour attirer davantage d’investissements. Jadis un modèle pour les pays de la sous-région, le Mali obtient désormais la note la plus faible au niveau de l’évolution du climat des affaires sur les huit pays de l’Union, selon le bulletin statistique de la BCEAO.

En rappelant que la vision déclinée du Mali Kura par le M5-RFP retient en premier lieu « Un Mali maître de son destin… », nous sommes attentifs à toutes les démarches qui réaffirment et renforcent la souveraineté économique, singulièrement sur les ressources minières, sauf à ne pas compromettre à terme les investissements et lancer un plan dans la durée pour donner à l’Etat les capacités requises pour dominer le secteur. Dans cette optique, faut-il le rappeler un projet d’Ecole des Mines avait été retenu il y a quelques années, et la première pierre avait même été posée dans la zone aéroportuaire.

A ce stade, nous insistons sur la transparence des choix et dévolutions des ressources exceptionnelles de 500 milliards de FCFA, et les autres à venir, suivant un programme d’investissements structurants. Ce programme doit être porté à la connaissance des citoyens, comme ce fût le cas avec les ressources exceptionnelles, soit 184 milliards, issues de la vente de parts de la SOTELMA dont les utilisations ont été annoncées publiquement par les autorités de l’époque. Aussi, transparence et traçabilité, signes annonciateurs d’une gouvernance vertueuse doivent permettre un contrôle citoyen, porteur d’une nouvelle alliance entre les citoyens et leurs gouvernants, toutes choses au cœur de la lutte du M5 -RFP Mali Kura.

Ceci est d’autant plus crucial, qu’au plan infrastructurel, le réseau routier national est dans un état de dégradation très avancée. En l’espèce, l’axe Kayes-Bamako, voie par excellence d’importation et d’exportation se trouve aujourd’hui dans une situation déplorable, comme tous les axes majeurs du pays, mettant en péril les personnes et les biens et soumettant le matériel roulant à des conditions d’exploitation difficiles. L’on est donc surpris de voir les choix faits par le gouvernement concernant les infrastructures à construire ou à réhabiliter, au regard des priorités et des urgences en la matière et des investissements publics qui ont pour objectif de stimuler l’économie et qui font l’avenir.

Il en est ainsi du secteur agro-pastoral qui a besoin d’investissements importants, d‘un véritable programme de chaînes de valeur, de transformation de nos produits de base avec des pôles de développement et de croissance ; il en est de même des ressources humaines dans lesquelles il faut investir radicalement, singulièrement les jeunes et les femmes afin de leur assurer le plein accès aux responsabilités, aux financements de leurs activités économiques et à l’emploi.

Sur un tout autre plan, il est affligeant de constater que l’environnement urbain, principalement à Bamako et dans les capitales régionales se dégrade continuellement et que l’insalubrité croît chaque jour un peu plus.

L’environnement naturel est lui aussi agressé, saccagé et détruit par endroits par des exploitants de ressources forestières et minérales peu scrupuleux et totalement irrespectueux de la législation et de la réglementation en la matière, avec parfois la complicité intéressée d’agents véreux. Il urge que le Gouvernement entende les plaintes et autres dénonciations et qu’il prenne à bras le corps cette situation dont les impacts négatifs durables sur l’environnement, prennent des allures de catastrophe, notamment les terres de culture et les cours d’eau menacés, les risques sanitaires et, tout cela sans gains véritables ni pour les populations, ni pour les collectivités, ni pour l’Etat.

Nous appelons donc le gouvernement à un respect rigoureux des procédures légales et règlementaires en matière foncière et environnementale notamment la consultation publique.

Tout ceci nous éloigne d’une gouvernance pour le développement. La persistance de mauvaises pratiques de gouvernance, telles que la corruption, le népotisme, l’impunité, la mauvaise distribution de la justice et contre lesquelles le peuple s’est soulevé, rend les maliens sceptiques quant au sens que les autorités donnent à la refondation. …Comme l’atteste les différents rapports, les sommes dissipées sont de plus en plus importantes et, avec le dernier de l’OCLEI, l’on constate que la simple déclaration obligatoire de biens n’est quasiment plus respectée !

Mesdames et messieurs,

Au plan politique, 2024 a été une année particulièrement difficile, marquée par la dénonciation unilatérale de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation par le gouvernement, les restrictions des droits et libertés ainsi que les incertitudes relatives au déroulement de la transition après un léger report annoncé par les autorités en fin 2023. Cette annonce ne fut suivie par aucune autre concernant la suite du processus.

Devant cette situation, plusieurs partis et associations, dont le M5-RFP Mali Kura, actant la fin officielle de la transition, ont créé le Regroupement des signataires du 31 mars 2024 et ont demandé aux autorités la tenue d’un dialogue autour d’une nouvelle architecture institutionnelle et redéfinir un nouveau cap pour la transition.

La réponse fut plutôt l’interdiction des activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations le 10 avril 2024, suivie de l’arrestation de 11 leaders politiques réunis au domicile privé de l’un d’entre eux et leur emprisonnement pendant 5 mois.

En lieu et place du dialogue demandé par le Regroupement des partis politiques, les autorités ont plutôt tenu un autre forum appelé Dialogue Inter-Malien, consécutivement à la dénonciation de l’APR. Ce forum s’est tenu sans la participation des frères en belligérance au Nord du Mali alors qu’ils étaient apparemment les principaux concernés et sans celle de la majeure partie de la classe politique.

L’année a été également marquée par le maintien en prison de certains leaders d’opinion. Notons aussi que des médias et des journalistes se sont vus retirer leur autorisation d’exercer par la Haute Autorité de la Communication.

Nous savons que les réalités du métier de journaliste sont exigeantes. Entre la quête d’informations précises, la nécessité d’une analyse équilibrée et les impératifs économiques du secteur, les défis sont nombreux. Pourtant une presse forte, crédible et respectée est un atout pour toute nation qui aspire à la stabilité et au progrès. Il est donc dans l’intérêt de tous de préserver un environnement propice à l’exercice de cette noble profession.

Les questions relatives à la justice et à l’exercice des libertés fondamentales qui sont des enjeux stratégiques de la refondation, deviennent de plus en plus préoccupantes. Le M5-RFP Mali Kura demande par conséquent aux autorités de la transition un respect scrupuleux de l’Etat de droit établi et consacré par la constitution et les textes en vigueur.

La libération des 11 leaders politiques, mesdames et messieurs, la réunion de concertation avec les partis politiques initiée par le Ministère de l’Administration territoriale et l’inscription du financement de l’organisation des élections dans le budget d’Etat de 2025 ne constituent nullement des indices suffisants d’une volonté des autorités d’organiser les élections en 2025.

La majorité de la classe politique et de plus en plus de citoyens ont de sérieux doutes quant à la tenue effective des élections en 2025, au regard du faible niveau de préparation de ces consultations électorales et du silence du Président de Transition sur ce sujet d’une grande importance pour l’avenir du Mali lors de ses messages de nouvel an 2025.

Mesdames et messieurs,

Au plan sous-régional l’année 2024 a été marquée par la décision du gouvernement de retirer notre pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont il fut un des membres fondateurs. Ce retrait serait motivé par l’absence de solidarité de l’Organisation commune à l’égard du Mali en proie au terrorisme et au risque de partition du pays, d’instrumentalisation de certains gouvernements membres par des puissances extracontinentales, ainsi que les sanctions illégitimes, illégales et inhumaines contre le pays et ses populations.

Dans cette dynamique, le Burkina Faso et le Niger, se sont joints au Mali en décidant de se retirer de la CEDEAO pour les mêmes motifs et de créer l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qui a évolué très vite en une Confédération.

Ces sanctions avaient été largement condamnées et la gouvernance de la CEDEAO fortement interpellée dans la gestion de ces crises.

Pour autant, la décision de retrait, lourde de conséquences pour notre pays et notre sous-région constitue une remise en cause regrettable de décennies d’efforts mutualisés aux fins de bâtir un ensemble économique régional intégré au service de nos Etats et des populations ouest-africaines et, à terme de l’Afrique entière. D’importants acquis en ont résulté sur divers plans, autant pour les pays membres que pour leurs opérateurs économiques, leurs étudiants, artistes, sportifs que pour les citoyens de la Communauté.

Sur le retrait de notre pays de la CEDEAO qui a été acté le 29 janvier dernier, il y a lieu de rappeler le point de vue de notre mouvement, partagé avec YELEMA à l’annonce de cette décision par les autorités.

Le M5RFP-Mali Kura relevant, comme beaucoup d’autres forces vives de la Nation, le caractère unilatéral de la décision des autorités de la Transition, a rappelé la dimension régionale, africaine de la révolution citoyenne malienne, et la nécessité pour notre pays, notre sous-région et l’Afrique de définir leur propre horizon à la faveur des mutations mondiales en cours.

Pour le M5RFP-Mali Kura, il fallait plutôt engager dans ce sillage, une initiative forte de refondation de la CEDEAO, le socle de ce combat, étant bien évidemment, un consensus national sur notre vouloir ouest- africain et africain que l’histoire, l’action diplomatique et des concertations avaient forgé. Enfin, évoquant les fâcheuses conséquences politiques, économiques et sociales, le M5RFP-Mali Kura, invitait les autorités de la transition à reconsidérer leur décision de retrait de la CEDEAO.

Sous le bénéfice de ce cadrage et, prenant en compte les réalités historiques, structurelles, humaines, économiques et culturelles de l’espace ouest-africain, le M5-RFP Mali Kura propose une double dynamique :

– créer l’AES comme Pôle de stabilité et de développement, articulant sécurité et développement est stratégiquement opportun et institutionnellement acceptable dans la CEDEA0 ;

– engager une initiative robuste de refondation de la CEDEAO, un processus de dialogue sur l’avenir de notre Communauté afin de relégitimer une vision globale pour une souveraineté renforcée et une sécurité durable.

Le Mali, avec d’autres, avait imprimé une accélération de l’intégration en Afrique de l’Ouest lors de son double mandat à la tête de la CEDEAO et de l’UEMOA 2000 et 2001, coïncidant avec les 25 ans de la CEDEAO. Nous nous devons d’être présent aux cinquante ans de notre Communauté avec une vision renouvelée et ambitieuse pour notre région.

Pour que cette crise soit une opportunité et non un point de rupture, le M5RFP-Mali Kura invite les autorités de la transition à renouer avec la grande ambition des Pères fondateurs de la République du Mali, panafricanistes, visionnaires et artisans infatigables de l’unité politique et de l’intégration économique de notre Continent.

Mesdames et messieurs,

Dans quelques mois la transition aura bouclé sa cinquième année. Les incertitudes de 2024 persistent et certaines se muent en inquiétudes au regard des suites du retrait de la CEDEAO, de la situation économique et financière précaire, de la persistance de la crise de l’énergie, de l’absence de visibilité sur la suite de la transition et la situation humanitaire.

Face à ce contexte, le CS/M5-RFP/MK insiste sur le fait que nous pouvons et devons relever le défi de réussir la Transition en cours, à la condition de rassembler les maliens autour des fondamentaux du combat initial du M5-RFP, qui ont suscité un immense espoir. Il demande au gouvernement l’organisation d’un cadre de concertation autour de la question du retour de notre pays à l’ordre constitutionnel et la conduite diligente et inclusive de l’ensemble des tâches y afférentes.

Mesdames et messieurs,

Je voudrais pour terminer, aborder les perspectives et déclarer une fois encore, que le Comité Stratégique du M5-RFP/Mali Kura reste fidèle à ses engagements initiaux de lutter pour l’avènement d’un Mali nouveau, un Mali maître de son destin, un « Mali Kura » conforme aux profondes aspirations souveraines de notre peuple.

Dans cette direction, une des tâches prioritaires du Comité Stratégique, était de redonner espoir, remobiliser autour des idéaux et des objectifs du Mali Kura et de préparer les échéances électorales. Le Comité Stratégique a entamé ce processus avec un groupe de travail sur la candidature unique, sur un projet politique et les contacts de terrain avec les entités membres.

 

Poursuivre sa structuration, développer les stratégies et actions, préparer les échéances électorales constituent donc un pan important de notre action en 2025, parce que le CS-RFP MALIKURA se doit d’être prêt à assurer et à partager la responsabilité historique, celle d’ouvrir la voie à un futur conforme aux aspirations du peuple malien, le Mali Kura.

Voilà pourquoi nous lançons à nouveau, un appel à un rassemblement et à une remobilisation patriotique des forces vives du pays à l’occasion des élections à venir, aux fins de créer ensemble les conditions indispensables à l’avènement de ce “Mali Kura”.

Mesdames et Messieurs,

Le Mali d’aujourd’hui et de demain a besoin d’un journalisme engagé, intègre et constructif. Un journalisme qui informe sans déformer, qui critique sans diviser, qui éclaire sans opposer. Vous avez en ce sens une immense responsabilité, celle de contribuer par votre plume et votre micro, à l’émergence d’un dialogue national apaisé et porteur d’espoir. Nous vous encourageons à poursuivre cette mission avec courage et rigueur, car c’est ensemble, avec toutes les forces vives de la nation, que nous construirons un avenir meilleur.

C’est sur cette note de confiance et d’espoir qu’au nom du Comité Stratégique du M5-RFP/Mali Kura, je forme nos vœux les meilleurs de santé, de joie, de bonheur et de prospérité au peuple malien et aux médias de notre pays. Que 2025 soit l’année du retour de la paix dans les cœurs et dans les esprits au sein de notre pays et de notre sous-région.

Que 2025 apporte réconfort, solidarité et soulagement à tous nos compatriotes qui sont dans la détresse. Que 2025 voit la réalisation des aspirations de notre peuple à plus de bien-être, de justice et de liberté. Que 2025 soit enfin une année de consolidation de notre unité nationale et de la souveraineté de notre pays. Puisse le Tout-puissant bénir le Mali, le peuple malien et tous les peuples d’Afrique.

 

Je vous remercie pour l’attention que vous m’avez prêtée !

Source : L’Alternance
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