Au cours d’un point de presse, tenu vendredi dernier, le secrétaire général du comité AEEM de l’Ina a dénoncé la promiscuité dans laquelle ils étudient et surtout l’inaccessibilité de leurs locaux. Un sit-in est prévu demain mercredi.
Les étudiants de l’Institut national des Arts (Ina) ne veulent plus de leur école. En tout cas, c’est le sentiment exprimé par le secrétaire général du comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) de cet établissement. Les étudiants, qui ont ras-le-bol de leurs conditions précaires d’études, ont fait savoir leur amertume au cours d’un point de presse organisé dans la cour de l’Ina.
« Nous vous faisons part de notre rassemblement qui aura lieu le mercredi 10 novembre 2021. Nous comptons, avec cette activité, informer l’opinion nationale des conditions précaires dans lesquelles nous étudions. L’activité en question tourne autour de quatre points : l’inaccessibilité des routes de l’établissement due à sa situation géographique, la transformation de quelques salles en dépotoirs et autres activités illicites, la vétusté des bâtiments et les mauvaises conditions d’études », a affirmé Ali Sankaré, le secrétaire général du comité AEEM de l’Ina. Il avait à ses côtés les membres de son bureau avec la présence d’une foule d’étudiants.
Situé en plein cœur du Grand marché de Bamako et âgé de plus d’un siècle, l’Ina est l’un des plus vieux établissements d’enseignement secondaire du Mali.
Fatoumata Kané
Source: Mali Tribune