Dès l’entame de ses mots, le ministre a d’abord précisé que cette journée d’échanges se tient dans un contexte difficile. Le ministre souligne avoir voulu cette rencontre pour éclaircir la lanterne des Maliens sur les préparatifs du match de football qu’oppose, ce 25 mars, le Mali à la Tunisie. « Cette rencontre se tient à un moment très important pour notre pays, pour ne pas dire à un moment historique de notre pays. Vous(Journalistes) aurez compris qu’il s’agit de ce match important pour notre pays, les Aigles et pour le football malien », a-t-il fait savoir. A ses dires, ce match de barrage se joue ce 25 mars au stade du 26 mars, et le match suivant se jouera le 29 mars à Tunis, capitale tunisienne. Connaissant le rôle et la place que jouent les hommes de médias, Mossa Ag soutient avoir privilégié ces échanges avec les journalistes du pays. Cela, pour qu’ils sensibilisent et mobilisent leurs compatriotes en vue de la réussite des deux événements. Via ladite rencontre, il a tenu à rassurer que les deux matchs ont fait l’objet de préparation par les Aigles du Mali, depuis leur retour de la Can Cameroun. « Nous avons tout laissé, et nous nous sommes concentrés sur ces deux matchs. Tous les efforts ont été consentis par l’Etat du Mali pour matérialiser cet objectif national », garantit le ministre. En clair, le chef du département des Sports rassure que toutes les conditions optimales ont été créées pour que l’équipe malienne soit en mesure de s’imposer face aux Tunisiens. Aussi, ajoute-t-il, des dispositions organisationnelles ont été prises à travers une commission mixte, le département de Sports et la Fédération afin de prendre en compte toutes les mesures en conformité avec les dispositions de la FIFA. Mossa Ag Attaher avoue que le Gouvernement n’a pas attendu la veille des deux rencontres pour amorcer les choses. Mettant l’occasion à profit, il dit s’être appesanti, dès son arrivée à la tête du département, sur la rénovation des infrastructures sportives. Une démarche qui a abouti à la rénovation entière du Stade du 26 mars homologué par la FIFA. Le
Stade du 26 mars est doté des équipements de dernières générations. Outre cela, le ministre précise que le centre Ousmane Bléni se trouvant à Kabala, un lieu où séjournent les joueurs maliens, a été également rénové. Quant à l’épineuse question de primes des joueurs et autres, M. Attaher rapporte que cela est également réglé ce, conformément à l’arrêté interministériel régissant le volet. Les propos du premier responsable de Sports font dire que sur les arriérées de salaires des entraîneurs s’élevant à 1.200.000.000 FCFA d’impayées, l’Etat malien a payé 800 millions de nos francs en l’espace de six (6) mois, pour un meilleur préparatif des deux évènements. Pour cette phase de barrage, le ministre souligne avoir instruit à ses équipes de régler toute question de primes pour chaque victoire des Aigles et autre personnel. Le département des Sports a pleinement joué son rôle vis-à-vis des Aigles, conformément à sa mission, indique le ministre. Le conférencier dit avoir tenu cette journée d’échanges pour lancer un message à la mobilisation aux supporters du pays, aux amoureux de football ainsi qu’à l’ensemble des populations maliennes. Ce qui l’amène à rappeler les uns et les autres à la responsabilité de tous et de chacun. « Je sais que le football est un domaine de passion par essence. Les supporters sont souvent très passionnés. Nous sommes tous passionnés parce que nous aimons ce que nous faisons, mais la raison doit demeurer », a-t-il fait entendre en invitant les supporters maliens à réserver un accueil cordial aux Tunisiens qui seront à Bamako. Aussi, Mossa Ag Attaher a invité, lors de la présente rencontre, ses compatriotes à prendre soin du stade du 26 mars le jour du match. « Le Stade a été construit par l’agent de tous les contribuables du pays. Ce stade est à chacun d’entre nous, nous devons le protéger comme on protège nos propres biens à la maison »,a-t-il conclu. Quant à Bandiougou Danté, président de la Maison de la presse : « L’objectif recherché par le ministre via cette rencontre est la préservation de la cohésion sociale et la protection des biens publics ».Chose qui, dit-il, est tout à fait normale.
Ibrahim Djitteye
Source: Le Pays- Mali