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Massacre au Mali: des chefs de l’armée limogés

Le gouvernement malien a annoncé aujourd’hui la dissolution d’un groupe de chasseurs traditionnels dogons accusé d’exactions et le limogeage des principaux chefs de l’armée, au lendemain du massacre de quelque 130 Peuls dans le centre du pays.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta a réuni un Conseil des ministres extraordinaire «pour annoncer la dissolution de l’association «Dan Nan Ambassagou» pour dire clairement aux uns et aux autres que la protection des populations restera le monopole de l’État», a déclaré à la presse le premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga à l’issue de la réunion.

Soumeylou Boubeye Maïga a également annoncé «la nomination de nouveaux chefs militaires», sans donner de détail. Les responsables de l’armée limogés sont le chef d’état-major général des armées, M’Bemba Moussa Keïta, et ceux de l’armée de Terre et de l’Air, ont indiqué à l’AFP des sources au ministère malien de la Défense.

«Au moins 134 civils, y compris des femmes et des enfants, auraient été tués et au moins 55 blessés» à la suite de l’attaque hier du village d’Ogossagou-Peul, dans la zone de Bankass (centre), près de la frontière avec le Burkina Faso, a indiqué le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué hier soir.

Cette tuerie, la plus sanglante depuis la fin des principaux combats de l’opération lancée en 2013, à l’initiative de la France, pour chasser les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du pays, s’est produite en pleine visite du Conseil de sécurité de l’ONU au Mali et au Burkina Faso voisin.

Figaro avec AFP

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