L’ancien footballeur argentin Diego Maradona, opposant de longue date au président de la Fifa Joseph Blatter, juge que le Suisse doit s’expliquer devant la justice américaine : “Les Américains ont accompli un travail exemplaire. Je me réjouis, car j’en parlais depuis longtemps. On m’a traité de fou. Aujourd’hui, le FBI a dit la vérité. J’espère fermement que Blatter devra aller s’expliquer aux Etats-Unis! Cela fait dix ans qu’ils le poursuivent.”
Pour Maradona, Blatter ne peut pas être réélu à la tête de l’organisation. Le président de la Fifa est pourtant le favori pour un cinquième mandat à la tête de l’organisation.
“La FIFA dispose d’1,5 milliard d’euros de réserves. On a fait tomber ces menteurs par surprise. Aujourd’hui, il n’y a plus de football. Il n’y a pas de transparence.” Il y a quelques jours, le vainqueur de la Coupe du monde avec l’Argentine en 1986 qualifiait Joseph Blatter, président de la Fifa depuis 1998, de “dictateur à vie”.
L’Argentin promet que s’il parvient à prendre le pouvoir à la Fifa, “les bons resteront. Les mauvais, je vais me charger personnellement de leur flanquer un coup de pied où vous savez.”
L’ancien joueur vedette portugais Luis Figo a de son côté appelé la Fifa à surseoir à l’élection pour la présidence prévue vendredi : “Ceux qui aiment le football comme moi verront cette journée du 27 mai comme une des pires de l’histoire de la Fifa”, écrit Luis Figo sur sa page Facebook, une semaine après s’être retiré de la course à la présidence de la Fifa.
“Je répète ce que j’ai déjà dit la semaine dernière : ce qui est prévu vendredi à Zurich n’est pas une élection. Il y a désormais beaucoup de gens qui pensent comme moi. Ce serait une erreur que de maintenir l’élection.” Au moment de renoncer à sa candidature, l’ancien Ballon d’or du Real Madrid avait fait valoir que “ce processus électoral est tout sauf une élection. C’est un plébiscite qui a pour objectif de remettre le pouvoir absolu à un homme, ce que je refuse d’accompagner”.
SOURCE : AFP