Les appels à la manifestation contre la France, prévue au Mali le vendredi 10 Janvier 2020, ne donne nullement la tranquillité et assurance aux autorités françaises. Nos premières enquêtes révèlent que les autorités françaises à Bamako se disent inquiètes face à des risques de débordement d’une telle manifestation.
D’après nos sources, des éléments de la DGSE Française et des militaires de Barkhane sont arrivés dans la capitale malienne le 02 Janvier dernier. Leur mission serait de veiller et de sécuriser l’Ambassade de France, située au cœur de Bamako. C’est le motif qui conduit au renforcement du dispositif sécuritaire. « Loin de tout extrémisme, nous ne nous en prendrons à personne. Nous agissons légalement et démocratiquement pour exprimer notre désaccord contre la politique de la France chez nous et en Afrique » précise un jeune du groupe parmi les organisateurs.
La France solliciterait aussi que soient mis sous surveillance 16 organisateurs et 09 leaders politiques. Nos sources avancent que les autorités françaises, à travers l’ambassade de France, aurait demandé au pouvoir en place d’interdire son territoire aux activistes africains qui envisagent prendre part à l’événement.
De telles manifestations sont annoncées à Bamako, à Mopti ou encore à Tombouctou. Selon nos recoupements effectués, les manifestations anti françaises, prévue pour le 10 janvier 2020, ont un écho favorable auprès des populations maliennes qui souhaiteraient que le départ de la Minusma soit également évoqué.